Être “visiblement” ch(s)ienne

Voila de cela tout juste une semaine, je passais un moment symbolique tout en simplicité avec mon Maître qui me laisse encore aujourd’hui le sourire aux lèvres, pleinement heureuse. Nous nous sommes retrouvés Monsieur et moi entre deux, un midi, dans un parc. Nous avons discuté un instant après quoi nous nous sommes excité et soulagé un peu. Enfin pour ce jour là le principal n’était pas ici… Mon Maître m’a demandé ce jour bien précis, comme il n’en est pas coutume, de me balader dehors dévêtue. Après quelques amusements supplémentaires en plein air, Monsieur me fait me placer dos à lui, m’ordonne de fermer les yeux et de l’attendre ainsi sagement.

« J’ai quelque chose à te donner »

A mon grand étonnement je ne m’imaginais rien que je puisse recevoir là maintenant. Je lui demandais alors si c’était quelque chose de douloureux, en imaginant qu’il faille relever au dessus de mes fesses ma jupe, mais aussi pour m’aiguiller un peu quant à la nature de cet objet. Était-ce un fouet ? Un martinet? A ma question assez indiscrète pourtant, il ne répliqua pas et il se mit à rire « je ne pense pas non que ce que j’ai à te donner puise te faire du mal » Monsieur reparti à sa voiture pour y chercher ce qu’il avait à m’offrir. Pendant ce temps, je profitais d’un petite brise sur mon corps en écoutant le chant des oiseaux dans la fraîcheur de la forêt, j’étais bien car je venais de jouir convenablement et avec beaucoup de force, j’étais auprès de mon Maître, je n’espérerais à cet instant rien de mieux. J’ai été sotte de ne pas deviner ni même soupçonner quoi que se soit.

Ce n’est que lorsque j’entendis juste derrière moi mon Maître l’ouvrir que je me mit à sourire béatement. Cela faisait quelques jours maintenant que nous discutions de marques d’appartenance, autant légère et facile à mettre en place, que définitive et irréversible. Mais mon impatience me pousse à penser toujours des choses osées, ce que mon Maître apprécie et désir lui aussi. Cependant, il est plus intelligent et judicieux que de procéder calmement, de façon réfléchie et dans l’ordre des choses surtout. Ma patience me fait toujours autant défaut.

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Le léger petit bruit du métal clinquant raisonnait dans mon esprit, je gardais les bras bien dans le dos et tenais fièrement la pose, jambes bien écartées, la mouille coulante entre mes deux cuisses, et depuis que je compris, la tête haute, mais les yeux toujours fermés.

L’odeur du cuir se mit à remplir mes narines, je n’ai jamais autant aimé cette odeur que depuis cet instant. Le cuir épais se resserrait autour de mon cou, c’était délicieux. Je me suis retournée et très spontanément avant de me jeter dans les bras de monsieur. Depuis je n’ai eu de cesse que de lui dire merci, inlassablement « Merci Monsieur ».

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Je me suis ensuite reculée, j’ai fait un tour sur moi même assez fièrement, tandis que mon Maître me regardait ainsi m’exhiber telle une vrai chienne au sourire large. Mon Maître souris à son tour de me voir ainsi heureuse avec pourtant si peu me matière mais représentant tant d’engagement.  Monsieur ressent toute l’importance que ce véritable collier de chienne à pour moi et se ravi de mon bonheur, car Monsieur est bien moins matérialiste que moi sur le sujet. A ses dires, ce qui est loin d’être faux, le collier c’est avant tout dans la tête que je le porte et me dit-il : « ça fait déjà bien longtemps qu’il y est »

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Le collier c’est très cliché, très impersonnel c’est vrai, mais cela me donne une valeur, désormais j’ai le sentiment indestructible que je suis profondément chienne, et que je lui appartient, ce qui est déjà le cas depuis un moment, mais j’en ai la marque sur moi cette fois.

Après cela, d’une main bien emprise à mon collier, monsieur s’imaginait qu’en dehors de tout son aspect esthétique et symbolique, ce collier lui permettrait de bien me prendre en mains dans tous les moments qu’il jugerait opportun. C’est ainsi que d’un doigt dans l’anneau il me rapprocha de son visage pour m’embrasser avec ferveur. Nous avons conclu cet échange par une pipe bien exécutée. C’est ainsi que je remerciais encore mon Maître, en recevant tout son foutre sur ma poitrine.

Le lien
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 Désormais, je porte ce collier en permanence, sauf quand je suis en public, quand je sors de chez moi bien entendu. Et j’ai reçu l’ordre de le porter dans le plus simple appareil, autrement dit, dès que je passe le pas de ma porte, je suis nue avec mon collier pour seul vêtement, je suis une chienne, et cela me permet de me trouver aux sources, comme je dois l’être, comme une vrai chienne soumise. C’est surtout que ce collier je l’ai voulu, je l’ai désiré, et je l’ai même parfois (honteusement) réclamé, maintenant j’assume !

Et tout cas me voici bien heureuse et j’en remercie encore mon Maître, car c’est lui qui me fait chienne comme ma nature réclame à l’être et me comble ainsi de bonheur. Merci encore Monsieur.

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