Ouvrir son regard – Partie 2

UPDATE 31/01/2021 : compte tenu des événements récents et des menaces proférées à mon encontre, j’ai décidé de supprimer l’intégralité de tout ce qui fait preuve que mes textes/propos/récits concerne les personnes citées ici et sur tout le blog. Je suis du genre à assumer le passer, sans renier ni mes actes, ni les personnes qui font de moi celle que je suis aujourd’hui, mais contrainte et forcée, j’ai tout supprimé. Je n’ai pas envie de me lancer dans une guéguerre stérile et risquer de me voir détruire plus encore que je ne le suis aujourd’hui. De plus, je refuse de donner du crédit à deux personnes qui ne méritent plus que je leur attribut la moindre once d’énergie. Tout cela est fort regrettable, comme toute notre histoire eux et moi, finalement. Une déception sans égale, unique dans toute l’histoire de ma vie… Ces événements sont formateurs, je saurais en tirer les leçons. Les photos m’importent peu, donner leur nom m’est totalement égal, moi, je sais qui ils sont, je n’oublie rien, et c’est tout ce qui importe vraiment. Voilà pourquoi mes articles, les mots, les souvenirs et les émotions de tous ses moments sont les seules choses que je garderai ici.

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J’observe la pièce plus en détail et je vois sur les deux colonnes des cordes suspendues, un fouet et une cravache. Je me perds à imaginer des scénarios tous des plus excitant les uns que les autres. Nous étions là tous les trois à savourer ensemble notre soirée autour d’un verre et de quelques sushis. Voici pour vous la seconde partie de ma rencontre avec XX et XY…

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Nous évoquions ensemble les effets dévorants du gingembre lorsque XY  nous en apportait un peu. Le sourire jusqu’aux oreilles, la seconde suivante, je frottais cette racine épluchée à mon clitoris nonchalamment. XX fit de même. Mes yeux curieux commençaient à craindre en voyant la belle prendre de longues insufflations entre deux rires nerveux.

Effectivement, le gingembre à cette capacité forte agréable de brûler au contact des muqueuses. J’ai trouvé la sensation bien agréable, et n’hésitait ensuite pas à m’en remettre un peu de temps à autre pour décupler mon plaisir.
La tension sexuelle ne quittait pas mon corps, qui, fut soulagé bien vite. Car confortablement installée dans un énorme coussin sur le tapis, je laissais XX user de son wand magique, qui porte ainsi merveilleusement bien son nom, sur mon clito tout disposé à le recevoir. Cette fois équipée d’une tête spéciale « stimulation du point G », mon bonheur était total. Éconduite avec une bonne dose de frustration sous les ordres de Monsieur, j’atteins non sans peine et sans retenue l’orgasme tant attendu.

.Mon corps repu et ma chatte encore pulsatile, nous décidons toutes les deux d’inverser les rôles. XX s’installe confortablement et je m’occupe à nouveau d’elle. Le plaisir s’avère une fois encore réciproque. J’ai apporté avec moi mon tout nouveau jouet : Eric Electrostim.

L’électrostimulation n’étant pas du goût de XX, je me garde donc de l’essayer sur elle. Je l’installe en moi et je continue de branler cette demoiselle alors que j’augmente rapidement la stimulation électrique pour de pleines sensations. Le moment que je passe est extraordinaire : XX s’évapore et moi, je sévis. Nous passons ainsi de longues minutes à faire monter l’excitation en nous.

XY  en Maître qu’il est ; assis sur le canapé, un verre de whisky à la main domine la partie ; il regarde d’un œil voyeur et dirige au loin. C’est plaisant de le voir ainsi satisfaire tout le monde tout en y prenant beaucoup de plaisir !

La soirée étant ponctuée de discussion et de sexe, nous marquons une pause pour manger. J’adore la tournure que prend cette soirée ! Et vraiment, ça me fait du bien, je suis reçue comme une reine et c’est tout à leurs honneurs.

À cet instant, le débat est centré sur l’électrostimulation. Je confie avoir découvert ce plaisir très récemment, car j’ai été sollicité pour essayer le gode en question (Eric) et que je n’avais pas vraiment été attirée de moi-même par ce type de plaisir, sauf à une seule occasion il y a déjà de cela des années : lorsque j’ai vu un « violet wand » pour la première fois. Le violet wand est un objet assez fascinant pour moi, que je n’ai jamais approché de près. Comme des objets rares et précieux, j’ai eu l’opportunité d’en voir quelques-uns sur Fetlife et je sais que ce n’est pas quelque chose qui se trouve dans les sex-shops, même spécialisés BDSM, à moins que je ne fasse erreur. Ceci s’explique très facilement : les violet wand sont des objets médicaux du passé, aujourd’hui revisité pour des usages plus obscurs. J’adore vraiment ce concept et me voilà des étoiles plein les yeux lorsque XY me demande une seconde et s’absente. Lorsqu’il revient, c’est avec une vieille mallette à la main. C’est le feu d’artifice dans ma tête.

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Il ouvre la boite devant mes yeux fascinés avec soin. L’intérieur tout de velours abrite ce que j’imaginais ; des outils de verre creux et allongés de formes différentes qui se fixent à une sorte de manche par lequel l’électricité arrive. Au centre de la valisette il y a un bouton énorme sur lequel une graduation et un descriptif y est inscrit : « Rhumatisme, maladie de peau, trouble du comportement infantile » WOW ! On imagine très bien la méthode archaïque des techniques thérapeutiques douteuses de l’époque. C’est à faire frémir, pâlir et glacer le sang, mais tout ça me fascine incroyablement ! Je n’aurais jamais pensé en avoir une devant les yeux un jour. La valise est donc d’un autre temps, d’une autre époque et date approximativement d’un usage médical des années 20.

XY m’explique qu’il existe un Monsieur, adepte du BDSM lui aussi (naturellement) qui se fascine pour ces violet wand, qui les récupère ci et là dans les vides greniers et autres et qui les restaure pour les mettre ensuite à la vente. J’ai comme un coup de cœur, si ce n’est un coup de foudre pour l’objet. Il fonctionne donc, XY l’allume. La tige de verre, une fois en place, devient violette en son intérieur, et au contact de la peau, de petits éclairs violets se forment. C’est esthétique, très très esthétique, et cela peut même devenir douloureux.

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Je ne m’y suis risquée que sur la main pour cette fois, et j’ai trouvé la sensation très intéressante ; impossible de m’en défaire ! Je passais mes doigts tout près du verre encore et encore, hypnotisée. Le signal était très faible et l’embout peu adapté pour transmettre une vraie douleur. Je sais aujourd’hui que je veux pouvoir y goûter réellement un jour, c’est dans le top 3 de ma liste de fantasmes à réaliser à l’avenir. Il est même possible d’aller jusqu’à brûler la peau avec, ce que l’on appelle le « branding ». De quoi réveiller en moi de très fortes envies masochistes !

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J’ai appris après quelques petites recherches une fois chez moi que le violet wand était l’outil de stimulation électrique le moins dangereux qu’il soit et que son utilisation (raisonnable et intelligente) était totalement sans risque.

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Quelle superbe découverte pour moi, j’étais conquise. Ne reste plus cette fois qu’à me renseigner davantage sur l’objet et de réfléchir très sérieusement à m’en procurer un.

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Les heures passent sans que je ne m’en rende compte. Nous continuons cette soirée avec un «shooting » photo qui tenait particulièrement à cœur à XY : celui de nos deux bouches rouges qui s’embrassent XX et moi. Pour ce qui est du rendu, je vous laisse volontiers seul juge d’en apprécier la beauté.

De quoi terminer en beauté cet article que j’aurais pu caractériser à juste titre de « mise en bouche » puisque la preuve en est là, juste sous vos yeux…

Histoire à suivre…

Pour lire ou relire la première et la dernière partie de ce récit c’est ici :

 

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