La porte ouverte
La porte s’ouvre une nouvelle fois devant moi… Elle s’ouvre sur mes désirs, mes envies, mes plaisirs. Les plus durs, les plus …
La porte s’ouvre une nouvelle fois devant moi… Elle s’ouvre sur mes désirs, mes envies, mes plaisirs. Les plus durs, les plus …
J’arrive, je sonne, je monte les escaliers avant de toquer à l’entrée. J’entends un bruit de talons s’approcher avant que la porte ne s’ouvre. Je comprends sans effort qu’il s’agit de sa soumise.
La définition du munch and play est toute simple. D’abord les Munch ; ce sont des rendez-vous sans qu’il n’y ai de pratiques BDSM, autrement dit, cela peut-être autour d’un café, d’un repas, d’un apéro. Les Munch and play sont dans le continuum : des Munchs où l’on pratique aussi le BDSM. Ils se déroulent donc dans les lieux beaucoup moins « tout public », en clubs, restaurants privatisés par exemple.
Après avoir contenu très difficilement un appétit des plus féroce ces derniers temps, nous nous retrouvions mon Maître et moi pour une séance “maison” bien comme on aime, dans la douleur et dans le plaisir, bien sado-maso. Personnellement, j’étais très impatiente et excitée à l’idée de rencontrer mon Maître ce jour, je m’étais préparée soigneusement et portait ma plus belle culotte, celle spéciale ” bonne année”. Je désirais plus que tout me faire maltraiter, me faire souffrir et par dessus tout en jouir copieusement. Excellent menu du jour… J’étais prête à déguster !
De retour dans la sombre pièce de ce donjon, il était temps je crois cette fois pour mon Maître et moi de mettre fin à cette soirée avec un point d’honneur et de faire ça bien ! Soirée qui cette fois avait déjà bien été consommée sur le temps. Car encore à cette heure je n’avais pas vraiment subit la main lourde et sévère de Monsieur, qui m’avait préservé jusqu’alors. Le temps était venu de passer aux choses sérieuses, l’amusement était bel est bien fini, et j’allais devoir cette fois soulager Monsieur sur tous ses points d’appel nerveux et sexuels, que j’avais pris soin d’entretenir depuis déjà toutes ses heures avec lui. Le vent tourne et la séance était à la profondeur, tant physique que psychologique, tous deux liés par des sentiments si fort unis eux aussi paradoxalement tel que la douleur et le plaisir. Sans le savoir encore le point de non retour était proche, et je n’imaginais pas encore toute l’endurance dont il allait falloir que je fasse preuve.