La cabane dans les arbres Part.I

Voilà maintenant des mois que nous traversons une période peu réjouissante. La pandémie a radicalement abîmé notre quotidien. Nous ne nous sommes vus que très peu avec Papang. Le manque était fort, autant le manque de lui que le manque de BDSM. Ce jeûne forcé n’a fait qu’accroître mon désir pour lui, de le voir, de le sentir, de faire l’amour avec lui et de vivre de vraies séances, intenses, puissantes, dégradantes et jouissives !


Lorsque nous nous sommes revus tous les deux, ma joie était non dissimulée, j’aurais pu à l’instant T déposer mes lèvres sur toutes les parcelles de son corps, je l’aurai fait ! J’avais hâte de m’agenouiller à ses pieds, de me prosterner et de lui témoigner toute ma joie de le revoir par des biais sur lesquels je me sais experte. Lui aussi d’ailleurs.


J’ai réservé dans un endroit génial, une cabane perdue dans la foret, un endroit magnifique mêlant à la fois l’ambiance de la nature à celle du confort absolu. Un lieu de standing dans lequel j’avais très envie d’amener Papang. Nous avions un appartement suspendu à plusieurs mètres du sol, accroché à un arbre immense. Le lit donnait sur une baie vitrée somptueuse depuis laquelle nous avions une vue imprenable sur la nature alentour, des forêt à perte de vue et un magnifique paysage vallonné.


J’ai pris l’option « repas sur place » qui m’a permis de remplir mon rôle de soumise servante pendant le temps d’un repas en tête-à-tête lui et moi. Nous étions totalement déconnecté de nos deux vies à mille à l’heure, une véritable parenthèse de bonheur. Nous avons dîné avec du bon vin et des mets succulents avant de passer aux choses sérieuses.


Ma valise était pleine à craquer, tout y était ; fouet, martinet, paddle, cravache. J’étais tellement désireuse que j’avais réuni tout à sa disposition pour lui permettre le plus grand des amusements. J’avais terriblement envie qu’il abuse de moi, de mon corps. Et ici, je pouvais crier autant que je voulais, il n’y avait vraiment personne pour m’entendre.


Papang restait calme, amoureux transit, détendu et tendre également. J’attendais l’instant où tout allait basculer…

Il se mit debout et vint derrière ma chaise la retirer afin de me lever. « Tes mains, dans le dos » me dit-il calmement tandis que le feu venait de prendre en moi d’un seul coup. Comme s’il était l’étincelle et moi le gaz, et que cette simple petite réplique avait été le contact détonnant de nos deux matières. Il se mit en face de moi et je fermais les yeux. Sa main autour de mon cou encore nu et son souffle chaud à mon oreille, il me dit menaçant « ce soir, c’est ta fête, petite chienne. Tu vas goûter à la passion qui brûle en moi et qui me dévore depuis des jours. Je vais t’user jusqu’à ton dernier cri de supplique et ton corps sera tétanisé par le plaisir. Tu vas jouir, souffrir, brûler avec moi. Je vais prendre tous ces trous dont je n’ai pas assez profité ces derniers temps et j’irais jouir et remplir chacun d’entre eux, un par un, puissamment. »

Je repris mon souffle, paniqué. Ses paroles étaient dans mon cerveau comme une bille dans un flipper. Tous mes voyants étaient au rouge, ça clignotait de partout.
Il mit mon collier à mon cou et sa laisse juste au bout. Il tira dessus jusqu’à ce que je me retrouve en face de lui et devant le lit. Il passa derrière moi et me poussa violemment sur l’avant. Je me retrouvais projetée sur le lit, les deux pieds en l’air. J’avais la bouche dans les oreillés et la vue sur la grande baie vitrée ! Quel moment magnifique !


Il prit mes deux jambes avec force et me tira d’un coup en arrière. Ma respiration était haletante, c’était l’effusion dans mon cerveau qui se liquéfiait littéralement ! « Tes pieds, sur le sol, tout de suite ! » Je m’exécute. J’entends le mousqueton de sa ceinture se défaire… Je crois que mon cerveau va exploser ! J’entends la lanière de cuir glisser à toute vitesse sur son pantalon.


Il se passe quelques secondes de calme avant que je ne le sente s’écraser sur mon cul et ainsi frotter sa queue après moi. « Tu m’excites tellement ! Je vais te défoncer ce soir et tu ne vas rien comprendre à ce qu’il t’arrive, je te préviens. »

Il se redresse et souffle un grand coup. Comme s’il tentait de calmer ses ardeurs. Je le sentais reprendre le contrôle, redevenir très sérieux, comme fermé et droit, intransigeant. Je pense que ce soir, il n’y a pas d’échappatoire au plaisir, et mon corps était plus que près de le recevoir…

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