Sortir du silence
Bonjour !
Après un long mois sans vous écrire, me voici de nouveau en train de caresser les touches de mon clavier, à mon plus grand plaisir. Il m’a semblé important de faire une pause avec le blog. Je me suis donc retirée et j’ai quelque peu abandonné Clarisse Calliopé pour me ressourcer, sans disparaître pour autant.
J’ai pris du recul et me suis investie davantage dans ma vie personnelle et anonyme, ce qui m’a beaucoup occupée durant tout ce mois de juillet. Alors que l’an dernier lorsque j’étais sollicitée de toutes parts et sur tous les fronts, j’arrivais à trouver l’énergie pour écrire envers et contre tout afin de continuer à vous offrir un article chaque semaines. Pourtant, vous voyez, je n’ai pas vraiment reçu de médaille pour ça, et même si vous me l’avez très bien rendu, vous, mes lecteurs, cela ne m’a pas empêché de perdre ce qui pour moi comptais vraiment par-dessus tout.
Depuis ce début d’année, tout est plus complexe et l’énergie, l’envie, manquent souvent. Alors je ne force rien. Car un article par semaine, croyez-moi, c’est un sacré rythme à tenir, d’autant plus que l’on n’à pas toujours idée du temps et de l’investissement derrière tout cela.
Aujourd’hui je me reconstruis. Rares sont les séances car rares sont les complices et rares sont mes envies. Je sais qu’elles reviendront, je n’ai pas peur, mais cela prend bien malheureusement énormément de temps.
Je mesure à ce jour l’étendue de mes blessures et je commence seulement à rassembler assez de force et de courage pour essayer de les soigner enfin. Pour ce faire j’ai dû me résoudre à penser à moi avant de penser aux autres.
Tant que l’être lambda que nous sommes tous ne passe pas un jour par la case « séparation », il est impossible de se rendre compte de la déchirure terrible que cela peut-être, de la lenteur de la rémission et du lourd poids des bagages que l’on peut se traîner et dont on peine clairement à se libérer.
Je suis là ce dimanche pour remettre le pied à l’étrier, me redonner l’énergie de reprendre ma route, recommencer à tracer mon nouveau chemin.
Je continuerai à faire appel à vous, car je recherche toujours des complices pour mes séances, des photographes pour mon blog et que je reste bien évidemment intéressée par n’importe quel projet tant qu’il touche au BDSM.
J’ai eu l’occasion dernièrement de participer à un « Munch and play » et je ne perds pas l’idée d’organiser une rencontre entre lecteurs et un Munch entre femmes.
J’ai mis beaucoup de choses en sourdine en moi, et beaucoup d’autres se sont éteintes lorsque je me suis séparée. Mais le temps qui passe est mon allié car petit à petit ces idées délaissées refont surface, me transcendent toujours autant parfois même plus fort qu’avant. J’ai par ailleurs de très beaux projets, de très belles propositions de collaboration en attente depuis des semaines que je compte bien mener à terme dès que j’en aurai l’occasion.
J’ai décidé aussi de me séparer de gens néfaste pour moi dans la blogosphère, des moutons noirs qui gangrènent toujours tout et auprès de qui l’on n’ose jamais lever le ton, pour qui l’on essaie toujours d’arrondir les angles et pour qui l’on perd parfois beaucoup de temps dans des discussions stériles. Je sais qu’à l’avenir je ne mâcherai plus mes mots pour me séparer de ce genre de contacts pénibles. Heureusement, ils se font rares. Je n’aurai plus non plus à cœur de toujours me justifier sur tout sous prétexte que je reste un personnage public. Et puis surtout, j’écrirai uniquement lorsque moi j’en aurai envie ! (et le temps qui va avec aussi 😉 )
J’appelle donc à chacun d’entre vous à faire encore un peu preuve de patience, je reviens. J’appelle aussi à tous ceux qui le souhaitent de se rapprocher de moi pour des séances, du BDSM, des cordes, des projets d’écriture où de la photo.
Mon prochain article ne saurait tarder. Celui-ci en guise de préambule !
Je vous souhaite à tous d’excellentes vacances d’été !
Baisez, riez, aimez vôtre prochain et faites-vous mutuellement beaucoup de bien, c’est fondamentalement tout ce qui compte dans la vie je crois.
A très vite !
Clarisse