Fido ou comment mon Maître m’a “retournée”
Parfois mon Maître me dit comment je doit l’attendre, parfois pas, et j’aime à me préparer pour lui, m’installer de façon à lui faire plaisir et l’étonner à chaque fois qu’il fait son entrée chez moi. La façon que j’ai de me présenter à lui est assez importante à mes yeux. Cela conditionne la façon dont va se dérouler la séance, en quelques sortes Monsieur me laisse des libertés et je dois alors lui montrer qu’il à raison, et lui prouver que je peut le satisfaire et qu’il peut avoir confiance en moi. Pour cette fameuse séance, Monsieur ne m’avait donné aucunes directives particulières, et comme j’avais déjà ma petite idée en tête je ne lui ai pas demandé s’il y avait une façon de l’attendre qui pourrait lui plaire cette fois ci.
Des facteurs intrinsèque qui m’inspirent
Quelques jours auparavant, j’ai eu le devoir de me procurer un rosebud d’une taille plus conséquente que celui que je possédais déjà. Avoir entre les mains ce jouet m’inspirais plutôt et le faite de ne pouvoir m’en servir en attendant Monsieur me donnais la possibilité de développer mon imagination et me laisser aller à des scénarios intéressants concernant le moment ou je ferais découvrir ce bijou à Monsieur. Par ailleurs, je regardais une énième fois le film Nymphomaniac de Lars Von Trier, et je dois dire que l’histoire de Fido m’a beaucoup inspirée aussi. J’aime beaucoup ce film, que je conseil d’ailleurs à qui est friand d’histoires de sexe hors du commun des plus dépravées et intense puisse elles être. Pour les cérébraux aussi et surtout, mais également pour les vicieux honteux de leurs conditions, je recommande! Ce film offre un regard étendu sur les pratiques sexuelles déviantes et sur tout l’aspect dévastateur qu’elles peuvent avoir sur le commun des mortel, mettant en avant toute l’ambiguïté du plaisir sexuel intense et de la souffrance émotionnelle qui en découle.
Une humble offrande – mon corps sur un plateau
Je décidais donc d’attendre Monsieur telle Fido lors de ses séances Masochiste, (la figure principale, nymphomane alors devenue quarantenaire, après des années de pratique, perd l’excitation et le désir, décide de se tourner vers la douleur, une émotion plus forte afin d’y retrouver un certain plaisir sexuel, et de réussir à jouir à nouveau) Je me mis le pubis tout contre l’accoudoir de mon canapé, tendis bien les jambes, et allongeais mon corps pour arriver à coller ma tête sur l’assise. Je mis les mains bien à plat de chaque côtés de ma tête. J’avais pris soin de déposer le rosebud bien en évidence sur un coussin juste sur le canapé devant mes yeux, à quelques dizaines de centimètres. En plus de cela je tenais dans ma bouche la badine entre mes dent. Je portais une jupe et un haut très simple, absolument rien d’autre, c’est à dire ma chatte à l’air, le clito tout contre l’accoudoir. Je l’attendais patiemment…
La porte ouverte et situation propice
Lorsque Monsieur est rentré dans mon appartement, je devinais sans le voir qu’il appréciait ma posture, et comme prévu, il interprétat juste ceci comme un appel à la souffrance. Je lui signifiait mon désir de souffrir, mon « feu vert » en quelque sorte pour qu’il puisse abuser de moi et de mes fesses. monsieur était content je pense car il aime me faire rougir le cul. Il saisi cette belle occasion très justement pour ne pas faire dans la dentelle. Sans prendre réellement conscience de ce que je venais de faire, j’étais loin de m’imaginer ce que Monsieur allait faire de moi en l’espace d’une demi-heure seulement. Il est tout d’abord venu se mettre à coté de ma tête, à ma hauteur, pour me parler, me dire bonjour et me faire parler surtout, il pris un malin plaisir à me poser des question tandis que je gardais la badine entre les dents et l’air concentrée sur ma position. Je devinais son sourire sur ses lèvres. Il me parlait ensuite du rosebud, que j’avais devant les yeux, il le pris et se retira. Installé entre mes jambes, Monsieur s’est frotté à moi pendant un instant, et en très peu de temps, j’ai pu entendre Monsieur retirer sa ceinture et dégrafer son jean. Je l’ai en une fraction de seconde senti s’enfoncé douloureusement dans mon cul ! Ce qui m’a arraché un cri. Après quoi Monsieur s’est emparé de la badine qui se trouvait dans ma bouche, et commença à me frapper les fesses, une fois l’une, puis l’autre, inlassablement. Je restais calme, Monsieur me sodomisait à nouveau, se retirait puis se remis à me battre le cul, et il répéta l’opération plusieurs fois encore. Lorsqu’il repris la badine pour la dernière fois, c’était pour m’en donner des coups qui n’en étaient que plus fort. Et sous la violence, la force et la rapidité des coups je craquais, je me suis soudain mis à pleurer à chaudes larmes. Bien sûr j’avais mal, très mal, j’avais d’énormes difficultés à supporter les coups qui s’abattaient les uns après les autres sur moi, et surtout lorsqu’il frappait deux fois au même endroit .
Émotions fortes – grands instants
Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, je me souviens ne pas avoir pleuré de douleur, la réflexion intérieur était beaucoup plus négative et affligeante mon égard. J’avais inconsciemment, ce que je tends à faire encore aujourd’hui, ce qui révèle mon penchant Masochiste, le désir de me punir, j’avais provoqué la situation, je l’ai cherché et par le biais des pulsions de mon Maître je me suis puni… La réflexion que je me suis faite était » regarde toi bien ma pauvre fille, n’as tu pas honte de faire ce que tu fais? De te faire triquer comme une esclave pour en tirer une quelconque satisfaction sexuelle. » Je me suis sentie ridicule, d’ailleurs aujourd’hui encore j’ai le sentiment d’avoir été ridicule, de n’avoir pas suffisamment serré les dents, j’ai honte encore du sale comportement que j’ai eu avec mon Maître ! Celui-ci s’est senti obligé d’arrêter par ma faute. Rien qui ne soit digne d’une soumise…
Le plus honteux dans tout cela, c’est que j’ai tenté de « cacher la misère » envers mon Maître, je voulu paraître forte, j’avais tellement honte d’avoir cédé si facilement, et je n’ai pas réussi à lui confier mes émotions, la soumise que je suis cachera toujours ses faiblesses pour ne surtout pas appeler à la compassion et l’empathie à son égard… Je suis soumise mais très fière, j’ai énormément de travail encore à faire à ce sujet. j’en remercie grandement Monsieur pour m’avoir confronté à mes émotions avec autant d’aisance et de savoir faire. A plus j’avance, plus je me vois et plus je perds pieds.
« Maintenant, il faut que tu assumes ! »
Assumer mes désirs, mes perversions… Vaste travail qui se présente à moi, et j’en pose là une des pierres fondatrice en remerciant mon Maître pour cet instant. C’était fort, intense, douloureux, tout ce qui me plaît, mais être retourné de la sorte m’a bouleversé, je me suis laissé surprendre par mes émotions, et au lieu de les refouler, j’apprendrais désormais à l’avenir à les avouer et les assumer. Accepter tout naturellement la soumise maso que je suis.