Séance au donjon – Acte II
Après avoir déjà passé un bon moment dans ce donjon SM, la soirée était encore bien loin d’être finie, je venais de me faire longuement fouetter, attachée à une croix de Saint-André. J’allais devenir encore d’avantage l’objet de toutes les perversions de mon Maître et assouvir tous ses désirs du moment. Entre douleur et plaisir mon corps reçoit, assimile et ressent chacun de ses actes avec la plus grande attention. Je m’ouvre alors à des plaisirs toujours plus fort, et j’apprends de cette façon à repousser à chaque fois un peu plus mes limites, pour contenter mon Maître, et lui faire honneur autant qu’il me l’est possible.
Une fois libre de tous mouvements, les seins libérés, mon Maître me fait découvrir un nouveau jouet. Je ne saurais aujourd’hui vous donner son nom exact, mais sur l’instant je comprends assez vite qu’il s’agît d’un objet qui s’utilise tout contre la peau, se visse et se dévisse à souhait afin de créer une dépression et permet ainsi de happer tout ce qu’il nous est loisir de le faire. Pour commencer, Monsieur m’en place un sur chaque téton, et la sensation à été étonnement très agréable pour moi, ma peau s’est tendue sous l’objet au fur à mesure que mon Maître tournait la molette, et mon téton triplait alors de volume, cherchant à combler le vide d’air. Un fois ces objets bien en place, je allongeais au sol sur un tapis sous les ordres de mon Maître. Celui-ci m’avait demandé de laisser pousser quelques poils au plus proche de mes grandes lèvres et qu’il les épilerait lui même avec une pince. Je n’avais jamais appréhendé l’épilation pubienne sous un tel angle, et je trouvais l’idée très perverse dans le fond. Monsieur s’entreprit donc à épiler mon sexe fendu. Il s’arrêtait par instants pour m’introduire quelques doigts dans mon trou déjà bien trempé et aussi caresser mon petit bouton, tout gonflé d’excitation. Monsieur à un don très subtil pour mélanger la douleur au plaisir et cet exercice commence à sérieusement me plaire et me faire de l’effet. Le centre de douleur ne s’est jamais trouvé aussi proche de mon point de plaisir, et la douleur se fait mesurée et délicate, se mélangeant ainsi très bien aux caresses que je reçoit. De la sorte, cela donne beaucoup d’intensité à ses stimulations clitoridienne, et je sens bien que la tension monte en moi très rapidement… Je fini par jouir avec le consentement de Monsieur, et me laisse aller à un orgasme doux et simple, très salvateur. La pression retombe l’instant d’un gémissement et après quelques crispations de plaisir. Je spasme un moment de tout mon corps et me détend aussitôt. Après avoir redonné de l’air à mes mamelons, qui gardaient une jolie couleur violacée, nous discutons un instant, Monsieur veut que je fasse une pause avant de reprendre son travail sur moi. Il me préserve pour pouvoir me travailler mieux et plus longtemps, comme il le dit souvent, il ne faudrait pas casser son jouet. Un très bon prétexte aussi pour m’inciter à conduire moins vite et prendre plus soin de moi.
Mon Maître décide ensuite d’explorer tout cela avec beaucoup plus de minutie, plus en profondeur… Nous discutons d’un éventuel fist et je suis toute ouïe, j’ai très envie de cela… Alors il s’emploie à me lubrifier bien généreusement et commence un long jeu de va et viens de ses doigts agiles dans mon corps de nouveau sous haute tension sexuelle. Les quatre premiers doigts passent naturellement sans aucun problèmes et me remplissent à eux seuls déjà avec énormément de plaisir, lorsqu’il joue avec mon point G je ne sais retenir quelques gémissements de plaisir. Ensuite je sens mon orifice se tendre autour de la main de mon Maître et la sensation m’est très agréable. Monsieur s’enfonce, force et exerce ses va et viens toujours un peu plus loin dans mon vagin, je coule énormément et je suis assez vite submergée par l’endorphine que mon corps libère sous l’action de Monsieur, je me sens alors ouverte et remplie à souhait. Ma peau se tend toujours un peu plus et mon corps tout entier se crispe, mon esprit lui se concentre et fait le vide si bien que je ne perçois en ma personne qu’un vagin qui se fait travailler à recevoir son maître d’une main pleine et virile, et mon seul but alors est d’en absorber tout le plaisir. Mais je sens la peau qui se tend encore et encore et mon souffle se coupe alors brutalement. Mon Maître s’arrête alors qu’il perçoit un changement chez moi, je suis totalement immobile, mon corps est complètement tendu, crispé. Aucun mot ne sort de ma bouche pendant un assez long moment et Monsieur cherche à savoir ce qu’il m’arrive au juste. A ce moment là dans ma tête c’est simple, soit mon Maître pousse une seconde de plus et passe ainsi son poignet dans mon corps, mais je sens réellement le danger et dans un instinct protecteur envers moi même, au delà de la peur, lorsque j’arrive enfin à sortir un mot de ma bouche, je demande à mon Maître de se retirer. Nous n’étions vraiment pas loin du but, et une fois sa main retirée je culpabilise terriblement… Même si je reste persuadée qu’un millimètre supplémentaire en moi m’aurait sérieusement mise en danger. J’ai vraiment honte d’avoir demandé pour arrêter quelque chose que je désirais moi même plus encore que Monsieur, mais je sais que rien n’est figé et qu’un jour, je me ferais fister par la main de mon Maître…
S’essayer au « magic wand » partie 1
Pour me faire plaisir, Monsieur me fait alors découvrir quelque chose que je ne connais pas encore, et que je suis désormais ravie d’avoir testé ! Il s’agit d’un vibro clitoridien à tête ronde, que j’ai déjà pu remarquer dans de nombreux films X. Celui-ci tout contre mon petit bouton me fait assez vite un effet certain ! Mes hanches oscillent délicatement sous les vibrations de l’objet, et me laisse ainsi me submerger à nouveau par un orgasme. Mon Maître cependant n’arrête pas de me branler et continue son travail de stimulation excitante, je tente alors l’orgasme dans l’orgasme mais sans succès. Monsieur s’essaie alors à quelque chose de nouveau, il place le système de dépression sur mon clitoris et le fait ainsi jaillir de mon corps, et sers le système au maximum, ce qui tend incroyablement mon organe du plaisir, sauf qu’après quoi, s plus rien, je me surprends à n’avoir plus la moindre sensation clitoridienne et ce ressenti me perturbe au plus haut point. Il entreprend de faire vibrer le plastique qui engage mon clitoris et le prive de sensation mais en vain, cela ne m’excite aucunement, je reste bouche bée et assez déstabilisée de la situation. Mon Maître est déçu, car selon lui, cela peu faire un effet à l’inverse très très excitant sur d’autres femmes, il n’en est vraiment rien pour moi en tout cas !
J’enfile ensuite une robe légère et j’accompagne Monsieur dehors pour une pause cigarette dans un petit jardin prévu à cet effet, avec accès direct à la “salle de jeux” pour ainsi aller et venir en toute discrétion. J’aime alors me retrouver dehors, porter mon collier et avoir la présence de mon Maître à mes côtés, je trouve l’instant très reposant, j’ai joui copieusement, je suis bien, un sentiment de plénitude m’envahi, je suis alors très heureuse d’être ici. Nous nous installons sur une banquette d’extérieur, parsemée de gros coussins et couverte en baldaquin par de longs draps blancs imprimés. La température est idéale et le soleil se couche doucement, il fait encore bien jour. L’ambiance m’apparait en contradiction avec tout le reste, mais cela ne me pose aucun problème, nous discutons un instant, et je profite de cette occasion tout à fait idéale pour aller chercher le cadeau que je réserve à mon Maître depuis déjà un moment. Je reviens donc à lui au bout d’une minute avec une petite boite cadeau qui tiens au creux de ma main. J’attends toute nerveuse, j’éspère du fond du cœur que ce présent lui plaira. Il ouvre et découvre à l’intérieur de cette petite boite un double de mes clés, ainsi il pourra désormais venir chez moi sans prévenir, quand il voudra comme il lui plaira. Je sais que je me mets la pression toute seule, mais je suis aussi désormais excitée à l’idée que d’une minute à l’autre, Monsieur puisse passer le pas de ma porte et venir soulager ainsi ses ardeurs sur moi comme bon lui semble, et surtout par surprise s’il le désire. Aussi c’est un témoignage supplémentaire de toute la confiance que j’ai en lui, et inversement car je lui donne aussi l’occasion de lui prouver toute ma dévotion. Monsieur semble touché et ne s’attendait pas à cela. Je suis ravie pour ma part qu’il puisse prendre un peu plus possession de moi et avoir désormais encore plus de pouvoir et d’impact sur mon quotidien.
Monsieur s’est laisser tenter par l’ambiance du moment et pour la première fois de la soirée, il m’a prise, sur cette banquette. Les yeux dans les yeux, il s’introduisait au plus profond de moi, dans mon corps et dans mon esprit. C’est ainsi qu’il prend le mieux possession de moi et qu’il m’entraine sensiblement vers le plaisir. J’adore le sentir m’envahir de son membre et aussi lorsqu’il m’ordonne de le regarder dans les yeux lorsque je m’apprête à jouir. J’aime lorsqu’il resserre ses doigts avec force dans mes cheveux et s’ébahi sans même s’en rendre compte quand je plonge dans un orgasme sous ses yeux, sous son corps, rythmée et entraînée par ses inlassables coups de rein.
Tomber à gauche…
Parfois la limite du danger entre nous ne se situe pas forcément du côté obscure de notre relation. Jouer ainsi les funambules veut aussi bien dire que l’on peu tomber dans le vide, dans le néant absolu autant d’un côté que de l’autre. Dans ces deux cas, le côté ou l’on tombe reste insignifiant, l’important c’est le résultat. Et dans un cas comme dans l’autre, il est exactement le même, l’issue en est fatalement identique : c’est la chute… Ainsi, dans une énième jouissance, je reprends mes esprits et Monsieur et moi retournons dans cette délicieuse salle de jeux…
La suite et fin ici : séance au donjon acte III