Daddy’s girl

La route fut longue et courte à la fois. J’étais prête dans tous les sens du terme. Prête physiquement ; j’avais ma tenue au complet, les chaussettes en laine girly, ma jupe écolière et mon chemisier blanc. Prête psychologiquement, car cet homme m’avait conditionnée à merveille, avec beaucoup de délicatesse et de savoir-faire. Un Maître, digne de ce titre de noblesse à mes yeux.

Moi qui négociais quelques jours plus tôt pour obtenir son autorisation à ce que je porte une petite culotte, j’avais cette fois hâte qu’il me la retire. Car bien qu’il acceptât que j’en porte une, cela n’était pas tout à fait comme je l’entendais à l’origine… Vous allez vite comprendre…

Me voici arrivée, la tension était à son comble pour moi. J’étais surexcitée à l’idée de le rencontrer, lui en qui je voyais le Maître, le sadique, le puissant, le dominant, le Daddy… Je frémissais, j’étais liquide, mon ventre se tordait de stress, je n’en menais plus très large. Seule l’excitation me portait !

Je me rends là où il m’a donné rendez-vous, je sonne à l’adresse indiquée, j’attends que la porte s’ouvre… J’attrape la sucette que j’avais prévue au fond de la poche de mon long trench noir qui était là pour me couvrir. Je la porte à ma bouche, inspire un bon coup et monte les escaliers. J’entends une porte qui grince à l’étage. Elle est entrouverte, une main sur la poignée intérieure prête à l’ouvrir davantage pour m’y laisser rentrer.

Voilà le moment que nous attendions tous les deux. Je me retrouvais nez à nez devant lui. Je ne savais plus trop où me mettre… J’étais si gênée… Si timide. Je ne savais pas quoi lui dire ni comment le saluer. Il est expérimenté et moi, je n’ai aucune norme en ce milieu. D’ailleurs, je préfère rester vierge de tout ça. Je m’adapterai le jour venu aux désirs de mon Maître, le reste me dépasse complètement !

Je lui souris, la sucette entre les dents. Il me retire ma veste et mon sac de voyage, puis, me demande aussitôt de me mettre à genoux. Ses gestes sont calmes, assurés et très doux. Tandis que moi, je donne l’image d’une petite souris piégée dans sa cage.

Il s’installe sur le fauteuil de son entrée, me fait mettre à genoux entre ses jambes. Je me risque à croiser son regard quelques fois ce qui me plaît, mais me déstabilise tout autant. Je repose instinctivement ma tête contre sa cuisse. Et là, je ferme les yeux. Je retrouve une certaine forme de paix intérieure, comme un grand « ouf » de soulagement.

Ça y est ! Nous y sommes. Après de longs échanges, de puissantes conversations, je suis ici, avec lui… Mon Daddy. Et c’est assez fou, mais je le ressens exactement en cet instant, ce lien de confiance qui me rassure et m’apaise.

Que la soirée commence !

Je souhaitais ce soir-là abandonner toute pudeur, toute réticence. Moi qui avais peur de craquer s’il m’amenait là où je n’étais pas allée depuis ma relation avec Charles, je n’avais pas envie de réveiller mes fêlures avec lui, j’en avais franchement peur… J’avais peur qu’il me soumette un peu trop, qu’il me pousse dans mes retranchements, et faire un blocage pour finir par me replier sur moi-même.

Je me suis vite rassurée lorsque je fus à genoux, je n’eus pas une seule seconde l’envie de pleurer, et je ne pensais à rien d’autre qu’à lui. C’était beau, j’étais simplement contente d’être là. Une émotion totalement nouvelle pour moi…

Il s’est levé et m’a demandé de ne pas bouger. Il s’est rassis avec un collier de cuir dans les mains…

Oulala… !! Je vis tout de suite les problèmes arriver… Je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse ça, mais c’est certainement la coutume pour lui, lui qui, comme il me l’a déjà dit, ne fait jamais les choses à moitié. Contre toute attente, j’inclinais la tête sans résistance et le laissais passer le cuir autour de mon cou. Je l’ai touché en position sur moi avec beaucoup d’émotion. J’étais émue, mais fière. J’avais oublié à quel point c’était agréable… Le collier eut un effet libérateur sur moi ! Décidément, tout se passait à merveille… Le bonheur ! Maintenant, il ne serait plus question que de plaisir. Il n’aurait rien pu faire de plus engageant. Lorsque j’y songe après coup, c’est bien qu’il ait fait tout ça d’emblée, ça m’a permis dès le départ de passer le coup de balai qu’il fallait à tout ce qui aurait pu être un problème pour notre rencontre.

Mets-toi à quatre pattes, je vais te faire visiter.

Je me suis donc mise à le suivre dans toutes les pièces de son joli donjon. J’ai fait connaissance avec le parquet, ce qui m’allait fort bien ! Au milieu du couloir, l’instant d’une seconde, je le sentis me retirer ma culotte, ce qui m’arracha un petit cri perdu entre le soulagement et l’excitation.

Ah tiens ! Voilà la fameuse culotte, merci mademoiselle !

Oui, car j’avais promis de la lui offrir s’il me laissait la porter. Tout au fond de mon con, j’imagine qu’elle en ressorti toute trempée de ma mouille.

Nous nous sommes installés dans une pièce aux murs rouges flamboyants. C’est une pièce remplie de fouets, de paddles et autres objets de torture.

Il me demanda de me relever et de me mettre totalement nue. Il était temps pour moi de lui montrer mon corps, ses jolies formes et ses défauts aussi. J’étais mise à nue de l’intérieur, de l’extérieur. Je me sentais aussi vulnérable qu’en confiance. Je m’abandonnais un peu plus à lui. Il passa des liens à mes poignets avant de les suspendre à une corde au plafond.

Je me frottais les mains intérieurement… J’étais prête à subir tous ses sévices. Lorsqu’il s’approcha de ma poitrine avec deux pinces, je frissonnais une fois encore. Ce fut très sage, très doux, un bon début, les pinces ne mordaient qu’à peine, autant pour moi qui suis d’une grande sensibilité à ce niveau.

D’une corde de chanvre, il m’encorda le buste, pour faire ressortir mes seins au mieux.

Puis, il prit un fouet, avec lequel il m’a d’abord frappé sagement. Je crois qu’il était très attentif à moi, mon ressenti, ne voulait pas me brusquer, ce que j’ai beaucoup apprécié.

Rammstein en musique de fond et le bruit du fouet qui s’enroulait autour de mon corps. Je me sentais si bien…

Une fois libérée de mes liens, il me laissa faire connaissance avec son corps. Sa queue, sur laquelle je fantasmais depuis des semaines était juste là et je comptais bien y goûter ! Il fit perler une goutte à la naissance de sa verge que je léchai les yeux plantés dans les siens. Il me frustra en me demandant de n’y mettre que la langue pour commencer, moi qui n’attendais qu’une chose : le prendre à pleine bouche ! Il finit par me satisfaire en me laissant passer ma bouche sur toute la longueur de sa queue. Je le pris jusqu’à la garde avec beaucoup de plaisir ! Il me baisa la bouche comme j’aime, avec beaucoup de force, beaucoup de fougue. J’en eus même la larme à l’œil ce qui m’arrive pourtant extrêmement rarement. Je bavais comme jamais, et il s’en est beaucoup joué, il regardait ma tête faire des bonds en arrière et laisser derrière elle un filet de bave qui nous reliait encore. Je le pris encore et encore jusqu’à m’en pincer les lèvres tant c’était violent ! Le pied ! De temps à autre, lorsque je reprenais mon souffle, il glissait ses doigts au plus profond de ma gorge avant de les essuyer sur mon visage, la respiration haletante et le regard brillant.

J’ai aimé voir naître le sourire pervers sur son visage lorsqu’il me regardait la bouche pleine ! C’était foutrement sadique et pervers, j’adore ça au plus haut point ! Nous nous étions trouvés lui et moi, dans ce qui nous rapprochait le plus : la perversion sadique !

J’étais la petite à Daddy et c’était cruellement bandant pour tous les deux. J’en jouais énormément et lui n’avait qu’à s’en délecter !

Énervé par tant d’excitation, il me fit passer dans une autre pièce. Là, je m’installais les genoux sur le sol et le ventre allongé contre l’un des sofas de la pièce. Une nouvelle fois, j’étais fouettée de plus belle, avec plus de force et de vigueur, c’était délicieux. Je recevais encore et encore, de quoi le faire bander plus qu’il ne l’était déjà ! Mon cul commençait à chauffer sérieusement, j’étais de plus en plus excitée.

Toujours sur le sofa, il s’arrêta pour me faire face, installé sur un autre canapé.

Je le regardais nue en me mordant la lèvre de façon compulsive.

– Tu la veux n’est-ce pas ?

– Oh oui Daddy…

Tout sourire, je m’allongeais sur le dos sans qu’il ne me demande rien. Je le laissai venir à moi lentement. Je le tentais de mon orifice offert. « Tu es bien humide… et toute étroite » Je sentis ses doigts s’introduire en moi et mes yeux se vrillèrent… L’aspect cérébral étant si puissant, l’idée même de sentir ses doigts s’introduire en moi me fit frémir au plus haut point. Ce vieux pervers et vicieux qui abuse de mon corps me rendait liquide. Je n’étais pas au bout du plaisir, loin de là, car je convoitais une pénétration toute autre, d’autant plus jouissive !

Qu’il me prenne ! Que diable ! Qu’il me prenne !

– Supplie-moi mon enfant !

– Daddy, je vous en supplie Daddy, prenez-moi !

Sa queue juste là n’avait plus qu’à me transpercer, j’étais folle d’impatience. Sa tête à quelques centimètres de la mienne, il me dit encore « Tu dois apprendre à mériter ce que je te donne, supplie encore ! » Je frottais nonchalamment ma petite chatte et mon clito tout gonflé contre son gland pour m’exciter davantage et pour l’encourager à me prendre. Je faisais mon regard de petite chienne en chaleur en le suppliant avec conviction. C’est ainsi qu’il m’a remplie de sa queue, qu’il s’est introduit en moi avec force.

 Daddy, oui !

L’excitation me donnait le tournis tant elle m’enivrait ! Je me laissais jouir sur sa queue avec son autorisation. Il me baisa ainsi de longues minutes avant de laisser lui aussi monter le plaisir et de décharger sur mon ventre. Avec sa main, il badigeonnait mon corps de tout ce sperme avant de venir me la faire lécher. C’était si puissant ! Moi qui suis d’ordinaire très stricte avec ces choses-là.

Qu’est-il en train de faire de moi… ?

Nous reprenons nos esprits avant de s’installer ailleurs. Je m’assieds sur le sol et nous discutons un instant.

Tu sais, j’aimerais beaucoup faire de toi ma propriété…

Me dit-il en jouant à frotter un très long goupillon au manche en bois tout contre mes tétons. Je détourne le regard.

J’aimerais que tu me regardes quand je te parle.

Tout en relevant ma tête avec le goupillon sous mon menton.

Je reste muette.

 Tu sais que tu m’appartiens déjà un peu, c’est évident, regarde toi…

Mon regard se baisse encore, j’ai du mal à le regarder à cet instant précis. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est un peu trop dur pour moi. Je réprime quelques larmes et tente de me ressaisir. Je sais qu’il a raison, mais j’ai pris tellement cher ces deux dernières années que j’ai réellement du mal à l’assumer.

–  J’ai peur Daddy… C’est difficile pour moi… Vous comprenez ?

– Clarisse, je ne te mettrais jamais la pression. Tu peux me faire confiance…

– J’ai juste besoin de temps…

Je n’aime pas trop ses séquences émotions, je n’ai pas envie de paraître fragile. D’un côté, je me protège, mais d’un autre, je me renferme sur moi-même… Je crois comprendre que cette sensibilité le touche, et j’espère qu’il comprendra vraiment ce que je ressens au plus profond de moi…

Il prit ma tête entre ses mains et se pencha vers mon visage.

N’aie pas peur Clarisse. J’aimerais faire de toi la chienne que tu as toujours été et que tu refoules depuis tout ce temps. J’aimerais te donner la place que tu mérites, simplement.

Mes yeux se ferment, je fronce un peu, avant de poser ma main gauche tout contre la sienne. Il y a encore quelque temps, je serais partie en sanglot. Maintenant, je vais mieux, et tout ça s’est fini. Je trouve le réconfort plutôt que de laisser place aux blessures du passé, et je m’abandonne à lui… Lorsque j’ouvre de nouveau les yeux, il me sourit…

Après une petite pause, nous retournons dans la pièce initiale. La soirée est déjà bien avancée, mais nous sommes encore loin d’avoir vraiment sommeil.

 A genou, dans la douche, s’il te plaît

Mes yeux sortent de leurs orbites ! Non tout de même ! Il ne va pas faire ça… Me voilà bien heureuse une nouvelle fois. Il ne fallut pas me le réclamer deux fois pour que je m’installe dans la douche et que je mette mes deux mains sur ma tête tout en relevant mes cheveux. Il rit une seconde avant de me dire « Mais tu fais quoi là » ? « J’attends que vous me pissiez dessus Daddy » Lui répondis-je tout sourire. Nous nous réjouissions tous les deux avec beaucoup de complicité.

Je le laissais se vider sur moi, répandre son urine sur tout mon corps. J’étais fière, flattée, honorée. Ensuite, je me suis douchée.

En sortant de là toute propre, il me demanda de m’installer sur ce que l’on appelle un prie-Dieu customisé BDSM en vinyl rose à paillettes. Chouette ! J’aime le concept de l’objet. Je m’y mets à genoux, les mains croisées, accoudées et j’attends. Il m’a mis une cagoule en latex noir, pour plus de dépersonnalisation, m’a-t -il expliqué. Tout d’abord, il me fouette une nouvelle fois, puis, il use du paddle, paddle simple puis paddle clouté, qu’il me fait deviner, objet après objet, avant de finir par griffer de ses doigts mes fesses qui étaient cette fois bien endolories…

Une fois debout, mains derrière la tête, il me place une pince à linge en plastique sur la langue. Quel supplice. « Et tu tires bien la langue surtout ! » Histoire de me voir baver honteusement.

Il se joue d’une roulette de Wartenberg sur mes tétons ce qui m’oblige à me dandiner dans tous les sens. Quelle torture ! Je gémis et il se moque de moi… « Regarde-moi là cette petite, avec son regard de chatte qui supplie » avant de m’imiter en train de gémir, la pince sur la langue. Je fronce de plus belle mes sourcils… Que cet homme est pervers ! À ce petit jeu-là, je peux tenir longtemps. Alors, pour ne pas lui donner davantage raison, je décide de prendre sur moi et de me taire même sous la torture, tout en lui faisait des sourires (tant bien que mal) de provocation.

Une fois la pince retirée, je le remercie pour tout ce qu’il m’a fait.

 Alors, je t’explique. Pour me remercier, tu baises mes deux pieds.

Je découvre ses normes et m’y plie avec grand plaisir. Je me mets donc à genoux et l’embrasse avec humilité. Puisque c’est ainsi qu’on remercie Daddy.

 Maintenant, viens, je te montre la chambre …

Mais, mais… Il n’était pas dans mon projet de rester dormir là, et puis… Je ne me voyais absolument pas dormir avec lui… L’angoisse m’a gagné un instant, un instant seulement, car lorsque j’ai vu sa chambre, j’étais toute touchée de voir qu’il avait préparé un lit de fortune par terre afin de m’y faire dormir. À ses pieds.

Je lui confiais alors que jamais je n’avais dormi à même le sol. J’étais contente. Au moment de retirer le collier, je lui ai demandé s’il n’était pas possible que je le garde pour la nuit, ce qu’il accepta volontiers. Je me suis endormie à ses pieds, un doigt dans l’anneau du collier, paisiblement. Le cul pulsatile et brûlant d’une chaleur qui nourrirait pour l’avenir mes espoirs les plus fous et ambitieux avec Daddy…

To be continued…

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