Mes valeurs – mes devoirs – ma condition
Etre soumise n’est pas une mode, ni un amusement sexuel simplement pour moi, il s’agit d’un véritable mode de vie, enfin c’est ainsi que je le conçoit personnellement. Néanmoins nous n’avons pas la grosse tête, mon Maître est un homme simple et sans prétention, humble et respectueux, c’est tout ce qui fait sa qualité d’ailleurs, selon moi. Il est le Maître qu’il me fallait. Il m’exploite sexuellement, mais toujours en étant correct et juste, jamais déraisonné. Il ne fait pas toujours ce dont j’ai envie et bien heureusement, il n’est pas là pour cela. J’agit parfois sous la contrainte et subit les restrictions, comme n’importe quelle soumise, mais c’est aussi ainsi que je trouve mon plaisir de soumission. Il n’est pas déraisonné est reste correct car si je m’en remet corps et âme à lui, je sais très bien qu’il ne me mettra jamais en danger, que se soit pour ma santé, ou encore pour mon image. C’est un homme en qui j’ai confiance. Il reste une figure très protectrice pour moi, cela peut paraître contradictoire mais pourtant… dieu que c’est vrai, cet homme m’a sauvé…
Pour ma part je suis une soumise simple aussi je pense, très discrète et obéissante, qui n’est pas contrairement à beaucoup de soumises assumées une « performeuse », j’aime repousser les limites mais pour mon bon plaisir et surtout celui de Monsieur, en aucuns cas je ne serre les dents pour faire mieux ou subir plus, jouer à qui souffrira le plus, à qui prendra le plus cher, non non… Même si je reste très fière chaque jour un peu plus de la soumise que je deviens, en voyant mes limites tomber une à une, mon plaisir repoussé, et surtout voir toute la satisfaction et la fierté dans les yeux de Monsieur, voir tout le bien que je lui fait, tout le positif que je lui apporte. C’est ainsi que je gagne son respect, par la force de ma dévotion pour lui, et par tous les sacrifices que je peu bien lui faire… Entre autres; souffrir pour l’exciter.
N.B. : n’ayant pas de visuel concret en lien avec les thèmes abordés ici, j’agrémente cet article avec les photos de ma dernière séance avec Monsieur, juste pour le plaisir des yeux!
Attention ! Soumise à principes
Vivre ma soumission au quotidien, cela ne veut pas dire forcément passer sa vie sans culotte et porter des vêtements de cuir, et encore moins sortir dehors à quatre pattes et en laisse. Pas non plus de règles cliché à la « histoire d’O » du type jupe obligatoire, avec interdiction de croiser les jambes, toujours sans culotte, les yeux toujours baissés, enfin tout ce chichi digne d’une vraie secte! Je crois que je devient anticonformiste en faite, mon Maître commence à déteindre sur moi ( Je vois là que le fruit de tout son travail commence à opérer ), autrement dit arrêter de vouloir sa vie parfaite et bien rangée, montrer patte blanche, pour être acceptée, faire comme tout le monde, etc. Dans ma vie de soumise je suis pleine et donc sans crainte, j’ose, j’assume, je suis ouverte ! Sexuellement j’aime prendre les chemins qui ne sont pas déjà tout tracés, explorer les parties sombre et m’y perdre, hmm ! J’aime la surprise des plaisirs inconnus, étant moi même de nature très curieuse. Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas à faire ce genre de rituel, mon Maître ne me l’impose pas en tout cas, et j’en suis ravie. D’une façon plus banale ensuite, je n’appel pas « Maître » mon Maître au quotidien, car spontanément je n’y arrive pas, et ni lui ni moi ne trouvons ça naturel. Par contre je l’appel Monsieur constamment, lorsque je l’appel, lorsque je dois lui répondre sérieusement, lorsque je jouis, son prénom n’est jamais sorti de ma bouche, sauf pour la provoque avant notre première rencontre. De toute façon, le principal n’est pas là selon moi, tout ça n’est que l’aspect très superficiel de la relation, l’approche cérébrale de ma soumission est bien plus important. Et pour cause, je suis resté longtemps sans collier, malgré tout je suis certaine de choquer même dans le domaine BDSM en disant cela. J’en ai souffert avant de comprendre que l’important n’était pas là. Il s’agit juste d’un cliché de plus dans le domaine, une lamelle de cuir pour obtenir un statut… Mon statut de soumise je n’ai à le prouver à personne sauf à mon Maître, et lorsque je suis à ses pied, lorsque je l’entends me dire que je suis un bonne chienne , je n’ai pas besoin de ça. Malgré tout, lors de ses absences j’aime désormais le sentir à mon cou, sentir sa présence, et avoir un collier de chienne moi aussi. Cela est tout récent et si mon Maître me l’a offert, c’est avant tout pour moi, et pour me faire ce cadeau, me faire plaisir, et je l’en remercie.
Ma condition de chienne
Elle pourrait se résumer très rapidement, ne consiste qu’a me taire, tendre toujours mieux le cul lorsque je l’attends à quatre pattes, pour exciter mon Maître toujours un peu plus, et le recevoir en moi sans broncher pour soulager l’instinct animal qui nous submerge tant lui et moi. Rien que ces quelques lignes m’excitent terriblement. Je ne comprend moi même plus du tout les couples vanille qui rythment tous leurs actes sexuels avec autant de code, de normes et de bienséance. Je préfère donc vivre ma sexualité de chienne assumée, et mettre de côté la femme « prude » que j’ai l’air d’être pour lui offrir un plaisir sans pareil. je ne connais aucun acte de plus vital et primitif chez l’humain, pour en souiller toute la beauté et la spontanéité par des détails inutiles. Même si moi aussi parfois j’aime la douceur et la tendresse, je ne prend jamais tant mon pied sexuellement parlant que lorsque je deviens des plus animale et lorsque je laisse de côté toute ma dignité de femme. J’oublie alors la bienséance, jusqu’au moment ou seules 5 lettres rouges lumineuses clignote dans ma tête : JOUIR ! JOUIR ! JOUIR !
Mes devoirs de soumise