Rencontre féminine – prologue

PROLOGUE0

Voilà arrivé ce jour que j’attendais depuis déjà bien trop longtemps. J’avais la tête en ébullition, tous mes nerfs en alerte,  dans l’attente d’un contact physique, d’un regard, d’une excitation concrète, j’étais hâtive bien que très angoissée. Mon Maître me réservait un après-midi délicieux et il m’avait préparé pour l’occasion, dans la cruauté de son vice: il me tenait en haleine depuis un moment car je n’avais pas jouis depuis environs deux semaines. Les temps étaient très durs pour moi et j’attendais ce moment comme l’accomplissement d’un fantasme autant que ma libération par l’orgasme ! Voici cette fois pour vous l’introduction du récit de mon après-midi libertin.

Prologue

Sans rentrer dans les détails de ma vie personnelle, j’assume aujourd’hui ma bisexualité, ce qui n’a pas toujours été le cas. Même si c’est une part de moi que malheureusement je contente bien moins que ma part de soumission et de masochisme. Dans ma situation, rencontrer un femme reste quelque chose de très compliqué, d’ailleurs même lorsque je menais encore une vie vanille. Je n’ai rencontré que très peu de femmes à mon goût et à trop peu de reprises également. Cela étant dit, voilà comment je justifie le fait que je nourrisse aujourd’hui un véritable fantasme pour les femmes et d’autant plus si elles sont liées de près ou de loin au monde BDSM.

Depuis maintenant plusieurs années, je cherche à faire des rencontres féminines. D’abord j’ai été assez discrète, mais depuis que je m’épanouie sexuellement, mon désir s’affirme vraiment et ma recherche se fait donc d’autant plus active et dirigée. Pour cela, mon Maître et moi même sommes inscrits sur des sites spécialisés dans cet objectif. Aussi, notre recherche est très particulière, car les sites que nous fréquentons sont échangistes, alors que finalement dans les termes, nous ne le sommes pas. L’objectif pour nous n’étant pas de faire le maximum de rencontres, ou alors de me faire prêter à des hommes ou que sais-je encore. Mais voilà, aujourd’hui notre recherche à abouti.

Le plaisir dans l’attente

Je répète souvent à mon Maître (non sans une petite pointe d’insolence et de résistance) que la privation nourrit le désir. La restriction décuple le plaisir, et nous n’en prenons réellement conscience que lorsque l’on retrouve enfin ce dont nous sommes privés. Cela s’applique sur absolument tout, la vie est ainsi faite. Comme le ying et le yang, il faut bien un tout à son contraire, et donc même si cela est dur, la privation à du bon, j’en suis convaincue. Être gâtée ne nous permet pas de prendre conscience du plaisir que l’on a à vivre ce que l’on tiens entre les mains, enfin bref! C’est aussi la façon que j’ai de vivre au mieux mes périodes de jeûne orgasmique. Tout cela pour dire que l’attente à servi à amplifier le plaisir de la rencontre que j’allais vivre ce 22 septembre. L’attente à nourri le fantasme, l’imaginaire. J’ai adoré ce moment justement, l’excitation intense qui en à découlé. Car c’est cela qui est bon, la “consommation” finalement est toujours rapide et frénétique, bien moins délectable sur la durée. Il faut dire aussi que j’aime beaucoup l’aspect tortureux de l’attente, lorsque j’arrive à faire preuve de patience.

Voila pourquoi tout cette phase “d’avant rencontre” m’a été finalement très bénéfique. Laisser balader mon esprit à l’imagination, fantasmer, car les choses se concrétisant, l’idée deviens beaucoup plus palpable et il m’était désormais beaucoup plus facile de me projeter. Et une fois l’idée en tête, elle ne me quittait plus. Je pensais beaucoup à cela, beaucoup à elle, et avec toute l’impatience me caractérisant, Je re-visualisais la situation encore et encore et j’y prenais un grand plaisir cérébral : s’exciter d’une rencontre féminine à venir et contenir l’excitation si forte sans même pouvoir se toucher pour évacuer un peu toute cette tension en moi. C’était dur, vicieux, mais qu’est ce que c’était bon !!!

Teasing

Les prémices de la rencontre

Donc nous avons rencontrés virtuellement un couple sur un site de rencontre échangiste. Nous cherchions avant tout à rencontrer une femme, notamment pour moi, car contrairement à ce que certains peuvent penser, je suis à l’origine de cette recherche. C’est moi qui ai parlé de mon désir pour les femmes à Monsieur, et lui bien-sur n’était pas réfractaire du tout à l’idée de rencontrer une femme pour que je m’occupe d’elle.

Pour la première fois depuis que je suis sous l’autorité de mon Maître, j’allais rencontrer une femme. Plutôt un couple donc. Libertins, vanille mais avec une certaine curiosité pour les jeux SM. Leurs recherche était assez large, et la notre leurs a tout de suite plu. D’un premier abord agréable comme nous apprécions, sans aucune précipitation nous faisons leur connaissance. Madame est bisexuelle tout comme moi et elle adorerais être prise en main par une femme, quant à son mari, un homme très attentif, très respectueux et bienveillant envers sa femme, il cherche à accompagner celle-ci vers de nouveaux plaisirs, une façon bien à eux de se réinventer dans leurs couple. Nous sommes d’emblée assez intéressés, ces personnes semblent nous correspondre sur le plan cérébral et pas seulement sur le plan physique. Avant tout ils sont très ouverts, nous discutons chacun de nos attentes et nos recherches respectives. Ensuite j’ai été écartée de leurs contact, mon Maître souhaitant me réserver quelques surprises, et aussi gérer seul l’organisation et l’orchestration de cette rencontre, pour me laisser ensuite plus de mystère et plus de plaisir dans la découverte de l’instant. Je suis donc resté dans l’imagination ensuite, tout autant que ma future partenaire de jeux : la douce et chaleureuse Delphine.

Voila tout ce que je savais au départ ; on me remettrais cette femme entre les mains, sans perdre la présence et l’accompagnement de mon Maître, sachant réciproquement que sont mari à elle était également de la partie. Nous avions donc prévu de nous rencontrer les quatre sans que je n’en sache vraiment plus. Il fallait que chacun soit respecté dans ses attentes et ses limites surtout, alors les hommes s’étaient mis d’accord sur ce qu’ils feraient et ne feraient pas. Pour ma part j’avais reçu quelques consignes: comme toujours, être docile et obéir, dans le respect et la soumission cérébrale qui me caractérise tant. Enfin, être simplement moi…

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Se rencontrer

Le couple avant tout souhaite que nous allions boire un café en public, pour je suppose plus de sécurité, ce que je comprends parfaitement et partage. Alors nous les attendons avec mon Maître dans le café d’une petite ville près de chez nous où nous nous étions donné rendez-vous en début d’après midi. Je suis stressée, excitée, mais mon Maître se veux rassurant, il me regarde d’un air assez transit, rêveur et pensif. Je le sens impatient mais contenant, il assume son rôle de dominant parfaitement : il se veux protecteur et attentif, et j’ai la sensation que pour cette fois, mon plaisir passe avant le sien, je suis au centre de l’attention, cette après-midi m’appartiendrais. Mon Maître me fait ce cadeau incroyable et vraiment je sens bien qu’il ne songe aucunement à tirer quelconque profit de la situation, si ce n’est par le biais de mon plaisir et de mon épanouissement personnel. L’idée me plait autant qu’elle me désarme, j’ai la sensation d’avoir plus de pouvoir que d’habitude, mais tout ce “pouvoir” je n’aime pas trop ça, je préfère obéir sous les ordres de la ligne de conduite et de désirs de Monsieur. Alors je suis troublée et assez perdue parfois, mon regard en dit long: je compte sur lui pour m’accompagner car j’aurais peur d’être perdue désormais sans son autorité au dessus de moi. Son regard se fait doux et profond. J’apprécie le moment que nous passons là, en tête à tête, en attendant l’instant ou ce couple passera la porte du café. Mon Maître est curieux de me voir sous un autre jour, de me faire aussi ce cadeau, car il sais ce que cela représente pour moi.

Le couple arrive, Delphine s’installe à mes côté, je la trouve simple et charmante, elle me ressemble physiquement, et cela me met en confiance: elle me plaît et c’est un très bon début déjà. J’aime son corps tout en rondeurs, son sourire tendre et son regard doux. Je me sens proche d’elle et la regarde avec curiosité, je l’écoute parler avec beaucoup d’attention. Elle m’a l’air chaleureuse et très ouverte et j’apprécie. Nous discutons de la pluie et du beau temps en terminant notre café. L’endroit dans lequel nous sommes est confiné et il y à du monde autour de nous, nous ne pouvons pas discuter librement et sans retenue. Mon Maître me demande de caresser Delphine et je m’exécute. Je devine tout de suite son corset  en dessous de sa robe et j’ai déjà très envie de la voir dévêtue.

Je manque cruellement de patience, j’ai très envie de partir d’ici et arrêter de me montrer en spectacle (le moment qui m’angoissais finalement le plus dans la rencontre était celui-ci, je suis trop pudique et discrète pour m’exhiber de la sorte) Je n’ose pas, mais pourtant j’aurais tellement envie de l’entreprendre, et autrement qu’en lui caressant la cuisse gentiment en ne songeant qu’aux regards parasites des personnes présentes autour de nous. L’endroit se désertifie et Monsieur m’ordonne d’embrasser Delphine, et je m’exécute à nouveau. Je goûte ses lèvres charnues et là tout s’enflamme en moi. Au simple contact de sa bouche j’ai des pulsions si fortes que je me sens prête à lui sauter dessus. Mon caractère de retenue et ma bienséance me pousse à rapidement me calmer.

Le mari de Delphine, Olivier nous explique qu’il à fait venir sa femme sans culotte, son sexe est donc à l’air, juste à côté de moi, sous la fine couche de tissus que celle de sa robe. Sans se faire attendre, elle nous fait voir cela très fièrement, et j’aime beaucoup ce petit spectacle. J’anime encore un grand fantasme sur elle, j’ai cette fois vraiment hâte d’aller à l’hôtel ou nous avons réservé, et que son mari me l’offre gracieusement, me la mette à disposition: vite !

La suite ici –> rencontre féminine partie I

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