Jeûne – Des orgasmes pour mon Maître

Le manque d’orgasme est quelque chose que je désire, j’ai besoin de restriction, d’être contenue sinon je déborde trop, je n’ai aucune limites et je deviens assez souvent compulsive en matière d’orgasme, à m’en faire mal physiquement (et forcément ça me plaît d’autant plus, c’est un cercle sans fin.)

Et lorsque mon Maître me donne des libertés, c’est moi qui le supplie ensuite de me restreindre. Plus je jouis, moins je me calme et plus je force et moins j’atteins l’orgasme, je peu répéter l’opération jusqu’à 6fois d’affiler en quelques heures… Je deviens terriblement chienne, l’instinct animal prend le dessus, et je ne suis qu’un corps en peine qui se frotte le clito sans relâche pour obtenir son point de chute, la lumière blanche au bout de la terminaison nerveuse…

je suis assez fréquemment en manque, car très demandeuse et très avide, avide de toute ce qui m’excite, me stimule et me procure du désir et de la satisfaction sexuelle, comme une jeune pute et nymphomane qui se respecte (ou pas) vous me direz, c’est exact ! Sauf que ce comportement est on ne peut plus égoïste vous serrez bien d’accord de le reconnaître tout comme moi, je ne suis pas ici pour me défouler et assouvir mes désirs quand je veut et qu’importe comment j’en ai envie, ou, pourquoi et avec qui. Mon vrai désir désormais dans tout ça, c’est de faire honneur à Monsieur, de lui démontrer mon appartenance et ma dévotion sans limites, car jeûner n’est qu’un acte supplémentaire et des plus démonstratifs d’un don de soi incroyable et d’un lâché prise total, d’une abnégation parfaite. Pour une compulsive comme moi, vous ne mesurez pas à quel point c’est si peu dire ! C’est pourquoi mon Maître prend le pouvoir absolu sur ma libido. Incroyablement je dois le reconnaître, mon Maître devient fondamental dans ma jouissance, et lorsque je suis sans lui, j’ai du mal de jouir avec satisfaction, mon corps joui, mais mon cerveau n’en tire aucune satisfaction, j’appelle ça des orgasmes homéopathique. C’est là toute ma dépendance à Monsieur…

Mais justement tout ça est très positif, j’aime à souffrir du manque, brûler toujours un peu plus de désir et réserver mes orgasmes à Monsieur, c’est comme toute ma mouille, j’estime que ce sont des cadeaux, des offrandes que je lui fait, quand je jouis c’est ma tête qui offre, et quand je mouille c’est mon corps. J’aime l’idée… Mon Maître également.

 

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Ma petite expérience du 14 avril

Pour preuve de tout cela, j’en ai fait fréquemment l’expérience. Durant un long moment d’abstinence, mon Maître étant actuellement loin de moi depuis maintenant bientôt deux semaines, celui ci pour ne pas m’étouffer me laisse depuis quelques jours le loisir de me faire jouir comme je l’entends, en compensation de l’absence. Je suis à la fois contente, à la fois désolée de la situation, c’est comme si l’ont colmatait une brèche avec du demi étanche en attendant de refaire tout à neuf. Soit, j’aurai pu faire le choix de ne rien faire mais comment puis-je me tenir là aux portes grandes ouvertes du plaisir charnel, tout en se disant qu’on ne va pas y toucher, pour moi c’est impossible ! La sévérité de mon Maître et son autorité sur moi me garde les portes fermés mais là c’est « open bar » Rires ! Donc profitons en à fond n’est-ce pas?

Voila alors ce que j’ai fait…

Pour mieux vous illustré la chose, et d’une façon très fidèle, je vous retranscrit mot pour mot ce que j’ai rédigé à mon Maître ce jour là dans mon mail quotidien. Pour contextualiser, ce jour là j’avais carte blanche, pour des raisons personnelles, mon Maître m’a fait ce cadeau, que je puisse me faire plaisir à loisir (seule bien entendue).

[Monsieur, vous allez regretter de ne pas avoir été là je pense… Et là maintenant j’espère qu’a la lecture, je vais suffisamment bien vous retranscrire ça pour réussir à vous filer une trique incroyable!
J’ai jouis une fois ce matin vite fait au petit matin, bon normal, jouissance, point.
Je vais essayer de vous résumer ma journée en même temps car il n’y à pas eu que du cul malgré tout dans ma petite vie [enfin aujourd’hui beaucoup, mais alors beaucoup + que d’habitude]  et je pense que ça vous intéresse aussi et ça va vous permettre aussi de faire des liens 😉 vous allez mieux comprendre…
Je n’ai moi même jamais vécu un truc pareil jusqu’alors. De toute façon depuis que je vous connais, je ne cesse d’avancer, et de découvrir de nouvelles sensations, je deviens avide de sexe, j’ai envie de vivre des choses sexuelles, tellement, j’ai des idées pleins la tête.
[…]
Je me suis touché une seconde fois avant mon rendez- vous à 16h, pareil, rapide mais efficace, bien que très homéopathique.
[…]
Je rentre chez moi et je tombe sur un film, un -16ans qui s’appelle « Romance »: ok je lance…
Alors là le déclic, un film qui me ressemble très étrangement, parfois on dirait carrément que c’est mon histoire à quelques détails près, enfin pas sur tout mais sur beaucoup de choses, je partage très fréquemment le sentiment du personnage principal, une femme qui s’ennuie de son mec qui ne l’a baise pas et le peu qu’il le fait cela l’ennuie profondément, univers sexuel physique et social aseptisé, malgré le fait qu’elle l’aime, et réclame la déconsidération et se lie avec un homme qui l’attache et la domine.
A un certain moment elle se fait baiser égoïstement et insultée de salope par un inconnu, dans un hall d’escalier, le mec se vide en 2minutes dans son cul et se casse en l’insultant encore. Elle pleure quasi tout du long…
Je me touche une fois, deux fois, trois fois suite à ce passage, je m’assoupi un instant, la tête dans les nuages. Ce film m’a excitée comme une dingue, faut que je me clame, j’attends une poignée de minutes et ensuite je relance le film, rien à faire je mouille encore, ça m’excite, je vois l’homme qui l’attache avec du cordage, les deux poings liés dans le dos, (et ça m’excite encore, c’est incroyable) il me fait penser à vous cet homme, il sort la fameuse barre en métal de contrainte pour lier ses deux pieds, jambes bien écartées. Et il lui dit “je vais t’écarter les cuisses d’accord, je crois que tu aimes ça quand je t’écartes les jambes n’est-ce pas?” très calmement et presque stoïque, et elle, elle acquiesce. Il l’allonge complètement au sol et il dit exactement comme vous dites “oh que c’est joli! que tu es jolie comme ça!” et c’est vrai qu’attachée comme ça, elle fixait le vide les yeux au ciel de tout petits seins et une peau si pâle et nette, hmmm…! Et là j’ai viré mon jean en 2 sec et je me suis installée dans mon bain et j’ai pris le jet de la douche: sixième fois. Compulsive ! J’avais encore mon chemisier mon soutien gorge et mes lunettes, j’ai joui comme un chienne, j’ai gémi le temps d’un souffle, très animal et ensuite j’avais la respiration ultra saccadée, que de grandes  bouffées toute tremblante et après je me suis rincée encore à moitié habillée avec de l’eau glacée pour me calmer… je suis resté un moment comme ça. J’avais pas mon portable vers moi, une chance ou pas je ne sais pas, j’étais prete à sortir pour vous supplier de m’ordonner d’arrêter et j’ai réfléchi une minute. J’imaginais votre message en réponse à ma supplication : “Va y lâche toi ! Le plaisir est là pourquoi le contenir” alors j’ai perdu patience et j’ai recommencé encore, deux fois! La dernière à été longue au moins 30min alors que 2minutes sufissent en temps normal j’ai forcé jusqu’à y arriver. Après je me suis détendue dans un bain, j’ai dormi, me suis faite propre… ]
J’en ai à nouveau des papillons dans le ventre au simple souvenir de cet après midi intense. J’ai jouis en tout et pour tout 8fois en l’espace de deux ou trois heures, ce qui ne m’étais jamais arrivé avant.
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WIN_20150610_08241911 jours de restriction

Parfois à l’inverse, les choses deviennent compliqué, et j’en fait le constat vraiment pour la première fois à ce jour. Reprendre ce mail aujourd’hui est ma petite thérapie, je le fait volontairement, car je suis en plein moment de doute, jamais je n’ai été autant en danger, dans le sens ou j’ai vraiment trop envie de me toucher, de jouir une bonne fois pour toute, en temps normal j’arrive à me raisonner et me « refroidir » mais là j’ai déjà fait ça depuis des jours cette fois ça ne marche plus… C’est très difficile, que j’en deviendrais compulsive. Mes nerfs sont soumis à rude épreuve, je lutte…

Comme je l’expliquait à mon Maître, chaque minute de mon quotidien que je n’occupe pas activement (autant vous dire que je ne tiens pas en place aujourd’hui) est une minute de tentation incroyable, pourtant 11 jours c’est court vous me direz… Oui certes, j’imagine pour certains. Personnellement, je suis assez demandeuse et j’ai un rythme  » de croisière » qui était d’un orgasme journalier si ce n’est plus avant d’être soumise. Donc 11 jours pour moi, déjà c’est un record et donc déjà une période super longue pour mon organisme, qui réclame désormais à corps et à cris.

Mieux vaut prévenir que guérir, non?WIN_20150610_082637

A l’heure ou je vous écrit, ma seule solution pour faire face est d’imaginer l’instant post orgasmique si jamais je venais à me toucher, là, maintenant. Tout cela ne serait que compulsif, je suis certaine que je jouirais très rapidement, sans trop d’état d’âme, d’une façon très fade et sans goût. Ensuite je culpabiliserais terriblement, j’aurai vraiment honte de moi, je prendrais conscience que Monsieur ne peut pas me faire confiance, qu’il n’a aucune emprise sur moi, ce qui n’est absolument pas le cas, c’est pourquoi je tiens bon ! Je n’arrive même pas à imaginer que je puisse arriver à faire une chose pareille, je préfèrerais disparaître que de faire une telle offense à Monsieur. Jamais je ne ternirais son image, car si je réussi à tenir ainsi, d’avoir un tel chemin de pensée c’est grâce à lui, d’une part avec son charisme et son aplomb, sa capacité incroyable de Maîtrise sur moi, mais aussi par la « qualité » de sa soumise (sans aucune prétention vraiment par contre) car plier n’est pas digne d’une soumise à la hauteur des attentes de Monsieur. Celle qui plierai pourrait simplement allez se rhabiller et voir ailleurs, pas de ça avec mon Maître.

Cela en est presque beau et touchant de voir à quel point je veut honorer mon Maître et le rendre fière, je sens le danger mais je vois en vous écrivant cela à quel point le lien est fort, je crois aussi que malgré toute la peine que j’ai, tout le mal que je me donne, la pénibilité du jeûne, je suis assez fière et c’est avec plaisir que je démontre ma force à chaque minutes de tentation, preuve de mon attachement à Monsieur. Je constate aussi qu’inconsciemment je mets tous les moyens possible en œuvre pour y arriver, car j’y tiens dur comme fer sans en prendre pleinement conscience pour autant.

Soyez en sûr Monsieur, si je fait ça aujourd’hui, si j’en suis arrivée ici, si je tiens, c’est pour vous uniquement, parce que je vous doit cela. Après réflexion c’est si peu sacrifice face à tout ce que je pourrais sacrifier pour vous. L’écrire me donne des ailes mais le manque d’expérience me rend fragile, mais par la force d’esprit je me dépasserais s’il le faut !

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Déterminée !

 

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