De mes nouvelles
Bonjour,
Aujourd’hui, je m’adresse à vous directement chers lecteurs, j’ai tant de choses à vous dire que je n’arrive même pas à savoir par où je peux bien commencer.
Je suis prête à vous livrer mon histoire, si tant est qu’elle vous intéresse.
Ma vie à totalement été chamboulée ces derniers temps. Celle-ci est riche d’une multitude d’évènements assez dingues, pas toujours heureux, je l’admets. Considérant cela, j’ai tracé mon chemin ces derniers mois d’une façon plus bucolique et moins frénétiquement sexuelle qu’à mon habitude.
Je ne considère pas que je change, mais j’évolue plutôt.
Les heureux évènements que le destin a gracieusement déposé sur mon chemin m’ont ouvert des portes que je n’avais jamais jadis pu franchir. Je vis le choc des cultures, la belle aventure. C’est tout à fait merveilleux.
Ce volet-là de ma vie personnelle, je ne vous l’ai jamais confié, car j’ai toujours estimé qu’elle ne vous intéresserait sans doute pas autant que les nombreuses photos de mon corps nu par exemple. Surtout, j’ai cru que parler, et même vivre l’amour pourrait me mettre en danger. Je me suis réellement trompée et je le reconnais aujourd’hui.
Désormais, je change de politique. Je veux vous montrer à quel point j’ai fait le deuil de mon éducation passée ; à quel point j’ai compris que je n’étais plus un morceau de viande que l’on exploite sexuellement sans jamais une seule seconde considérer ses sentiments.
Je n’ai jamais eu l’étoffe d’une esclave, je l’ai toujours su. Je me sais soumise. Et désormais, j’ai compris qu’on m’avait toujours traité comme ce que je n’étais pas ; une esclave. Certains penseront sans doute que je joue sur les mots, mais je sais, au fond de moi, à quel point la nuance est énorme.
J’ai été abusée, une fois, puis deux, puis trois. J’ai croisé aussi de jolies personnes, tellement. Des gens réellement bien, bons et bienveillants, mais avec qui malheureusement mon cœur n’a jamais vibré. C’est ainsi. Je n’ai jamais réussi à ouvrir mon cœur à toutes ses personnes, même pas une seule. Parce que ce n’était tout simplement pas les bonnes pour moi.
J’ai très certainement été (avant de faire cette longue pause, six mois, tout de même) un mélange de colère, de déception, de désillusion et de honte vis-à-vis du BDSM d’une part et de ceux qui le juge d’une autre. Ce qui m’a poussé à mettre les voiles ? Une envie soudaine de me recentrer sur moi-même, vraiment, et de laisser ce qui me rendrait heureuse prendre le pas sur tout ça.
Ce blog a toujours été mon petit bijou, je le chéri et j’en suis très fière, encore maintenant. Mais ce n’est vraiment pas la chose qui me rend heureuse au quotidien. Cela a été très important pour moi, il fut un temps, un exutoire. Désormais, cette période malheureuse de ma vie est révolue et ce blog ne sera plus jamais un cache-misère sur lequel je me lamente.
Vous l’avez sans doute compris, j’ai trouvé l’amour. Oui, Clarisse est amoureuse. Follement. D’un homme qu’elle admire et qu’elle chéri du plus profond de son cœur.
Je n’avais pas connu cette sensation merveilleuse depuis mes seize ans au moins, pour un homme parti à l’autre bout du monde, mon seul et unique “amour de jeunesse” qui m’abandonnait ici pour rejoindre Montréal et ne jamais revenir. Même Charles savait, tout le monde savait que mon cœur était ailleurs, qu’il n’appartenait à personne toutes ses années. Le BDSM m’a même servi d’alibi pour rencontrer des gens qui ne me réclamerait rien de plus que du sexe.
Cet homme-là a été le premier à me tendre réellement les bras dans ce monde de plus en plus brutal pour moi. Le premier qui m’a protégé et aimé avant même de poser les mains sur moi. Le premier qui soit si dévoué et responsable à mon égard sans pour autant dénaturer son caractère fort d’homme dominant. Un vrai Maitre à mes yeux, le maître de ma vie, de mon cœur, de mon avenir, de tout, de vraiment tout.
C’est lui.
J’ai eu honte très longtemps avec Charles d’avoir été rejetée après avoir autant partagé et lui avoir été d’une loyauté sans faille. J’ai payé pour ses erreurs et j’ai été abusée au plus haut point. Avec lui, je sais que cela n’arrivera jamais. Il vaut tellement mieux que tous ces hommes que j’ai croisé, tous réunis. La comparaison n’est même pas pensable d’ailleurs.
Aujourd’hui, je me redécouvre une sexualité plus saine, moins boulimique. J’ai réappris à me mettre à genoux, devant lui, à redéfinir l’amour comme il s’exprime naturellement, sans chercher à lui coller d’étiquette. Mon tempérament ne change pas, et le siens se révèle à mon contact. Nous vivons des instants d’une magie sans égale. Car au-delà des coups de ceinture et des claques, c’est l’odeur de sa peau que je découvre, le goût de sa salive mêlée à la mienne, son sexe qui me pénètre. L’amour que je lui porte à réveillé toutes ses sensations perdues lorsque je réclamais à toujours avoir encore plus mal, à être frappée encore plus fort et plus longtemps.
J’ai cherché des sensations fortes, car je n’en trouvais aucune dans un baiser ou même une caresse. J’ai tanné le cuir de ma peau si fort qu’il en était à chaque fois plus insensible. Je me suis même demandé quelques fois jusqu’où je serais bien capable d’aller pour me sentir ainsi vivante sexuellement.
Je suis une femme qui renaît, riche de son passé malgré tout. Je suis un livre aux pages blanches qu’il remplit un peu plus chaque jour. Je me remplis de lui, de toutes ses belles choses qu’il cultive en moi.
Je me reconstruis, à son image, moi ; sa confidente, son amie, son amante, sa soumise, sa femme.
Je rêve du jour où il me fera de beaux enfants, du jour où il fera de moi son épouse.
Ma vie toute entière pour la sienne,
Mon amour, je vous aime…
Je profite de cet article pour vous remercier de votre fidélité. J’ai reçu un nombre incalculable de messages, de mails pendant mon absence et le blog demeure toujours n°1 des moteurs de recherche tant il reste massivement consulté. Preuve en est que c’est bien vous qui faites vivre ce site. Merci.