Revisiter nos essentiels
Mon Maître, la badine, un baillon et du gros scotch.
Essentiels
Voilà tout ce qu’il me suffit pour passer une excellente séance, rien de plus. Il est inutile d’aller chercher bien loin pour réussir à m’accomplir le temps d’un après midi, laisser s’épanouir la soumise nymphomane et masochiste que je suis. Cette journée avec mon Maître compte parmi les plus réjouissante que j’ai pu vivre jusqu’alors : soumission, douleurs, larmes et orgasme. Plaisir et satisfaction partagée surtout.
J’attends mon Maître en toute simplicité, j’ai fait le choix d’axer la séance sur le minimalisme, un “back to basics”, son corps, le mien et puis le sexe à notre façon, mais pour ça, je ne répondrai plus de rien, Monsieur reste Maître de cérémonie, c’est lui qui décidera de mon traitement comme il en est naturellement l’habitude entre nous. Simplement, à mon échelle, je conditionne et influe sur le court des événements à ma petite échelle, toujours dans l’objectif de le satisfaire et le surprendre d’avantage.
Je suis quasi nue sous une nuisette très légère, simplement pour paraître plus affriolante et suggestive et j’ai laissé à disposition tout ce qui pourrait bien être utile à mon Maître pour notre petite séance à venir. J’ai toujours cruellement envie de lui et je l’attends donc avec impatience. J’ai hâte de le retrouver comme toujours.
Lorsqu’il s’annonce, je l’accueil simplement et lui fait faire un petit tour du propriétaire, et je le sens conquis et satisfait.
C’est avec aisance et délicatesse qu’il s’entreprend à exploiter mon corps nu. Très rapidement il m’installe le bâillon, et bien malgré moi je ne peux déjà plus parler. De toute façon je parle trop et à l’heure qu’il est il n’a pas besoin de m’entendre. Petit à petit il me prépare : il serre mes deux poignets l’un à l’autre dans mon dos à l’aide du scotch et je me vois petit à petit perdre progressivement tous mes moyens, je perds une très conséquente liberté de mouvement et de parole ce qui me libère l’esprit comme j’aime beaucoup ça. Petit à petit je me laisse guider vers le lâché prise au gré de ses envies.
Je lui ai témoigné très récemment mon désir d’une bonne séance très maso, et je sentais déjà se dessiner dans ses agissements l’envie de satisfaire ma requête. Je pense alors très franchement que je vais prendre cher, comme je le mérite, comme cela nous soulagera lui et moi. Je ne cesse de lui sourire malgré le bâillon, j’ai l’air d’une enfant à Noël, l’impatience ne me quitte pas et j’ai hâte qu’il m’entreprenne, j’en ai tellement envie.
Allongée sur le dos, mon Maître descend ma petite culotte et me scrute. Je suis là : bâillonnée immobilisée, comme kidnappée par cet homme qui je sais, s’apprête à soulager toute sa perversion sans la moindre retenue en passant tous ses nerfs sur mon corps. Je me languis de toute cette lenteur insoutenable. J’attends le moment chez lui ou je ressent cette espèce de retenue céder pour le laisser exploser en un élan de force animal, un pulsion incroyable de sexe de désir et d’impatience. Il se profil très vite car une fois quelques photos faites, il se jette sur moi en un claquement de doigt et me retourne avec force. Voilà cette fois ma tête dans l’oreillé, je m’amuse à jouer de mes jambes en l’air tandis qu’il s’affaire à trouver quel serait l’objet de torture avec lequel il pourrait me travailler cette fois. Je ne vois rien mais je le devine très bien, et tout ça m’excite au plus haut point !
Tout à coup c’est le silence, je reçoit un coup de badine très sérieux sans même l’avoir attendu, sans même l’avoir prévu ou supposé. Je suis surprise mais je savoure. J’en voudrait d’avantage. Mon cul se cambre tant que possible même si j’ai du mal par manque d’équilibre. J’enfonce donc ma joue de plus belle dans le lit afin de lui offrir encore plus joliment mon cul.
Une pluie de coups s’abat sur moi et je dessine une à une toutes les lacérations qu’elle appose sur ma peau. C’est brûlant, c’est incessant, c’est irradiant et par dessus tout c’est ultra excitant ! Plus je reçoit les coups et plus j’en désire. Les suivants sont d’une intensité nouvelle et surprenante, car l’un sur l’autre la douleur se décuple par le simple fait des passages répétés qui mordent mes chairs, je suis très vite à vif. Je pousse des cris sourds et étouffés et j’essaie d’en assourdir le bruit pour ne pas parasité son plaisir à lui aussi. Malgré mes mouvements incontrôlés je tâche de garder un maximum la position. Car je ne souhaite ni le décevoir, ni le pousser à s’arrêter. Je me perds tellement j’en désir désormais des folies : mon plaisir se décuplant j’aimerai alors que jamais il ne s’arrête de me frapper, avec la même vigueur et le même rythme, encore encore et encore. Je commence à me perdre très sérieusement. Je chauffe comme une poêle sur le feu, et ça n’en fini pas.
A l’heure où je pensais mon sévisse terminé, Monsieur s’accroupit au bord du lit et regarde mon visage comme une curiosité fascinante. J’aime lorsqu’il fait ça, d’ailleurs j’aimerai lui sourir de nouveau tant je suis contente mais je sens bien que cela ne serai pas de circonstances. Bon, dommage : je lui souris tout de même chaleureusement alors qu’il me transperce de ses yeux.
Je suis ravie de ne pas pleurer, aujourd’hui je suis vraiment bien. Aucune honte, aucune culpabilité et je dois dire que ça décomplexe totalement nos séances, je crois d’ailleurs que j’ai fait un petit pas intérieurement. Ce n’est pas si important mais pourtant ça change tout. Je suis là avec lui et j’adore tout ce qu’il me fait et je stoppe la réflexion ici.
Même si je sens que lui sourire encore maintenant est bien déconvenu, d’autant plus que cela fait au moins une demi heure déjà que les commissures de mes lèvres se font pincer entre le cuir et la boule plastique de mon bâillon de façon intempestives et récurrente. Je lui suis vraiment reconnaissante lorsqu’il me libère la bouche. Je rééduque rapidement ma mâchoire engourdie et le remercie aussitôt pour ce moment. Je lève la tête et constate sur les draps blancs maculés les traces de mon rouge à lèvre tout étalées dans un gribouillis abstrait, et du sang aussi. Alors je constate que les commissures de mes lèvres se sont coupés et j’en prend seulement conscience maintenant.
Mon Maître m’installe cette fois sur le dos et nous discutons ainsi quelque temps, lui allongé à mes côté, à me regarder et me pincer les seins de temps à autres. Il me met très rapidement des baguettes à mes mamelons et s’entreprend à me torturer encore en les tournant d’un doigt. C’est un moment plus doux malgré tout et plus complice. Je ri avec lui, et parfois il me dit ” ça te fait rire ?! T’est dingue où quoi ?!” lui aussi tout sourire, alors je retient un air sérieux quelques secondes alors qu’il me torture de nouveau les seins mais le plaisir simplement, le bonheur que j’ai à être là, nous deux à prendre tout ce plaisir me font de nouveau sourire, un petit cercle vicieux entre nous s’instaure et nous savourons ce petit jeu quelques longues minutes lui et moi.
Malgré tout il est temps de se concentrer sur les choses sérieuses, nos jouissances. Mon Maître me détache et m’ordonne de lui préparer le wand, me voilà dingue ! Je cours chercher ce petit bijou et je le branche aussitôt. Je m’installe allongée sur le dos, la chatte bien ouverte et offerte, j’attends cette fois qu’il vienne prendre possession de l’objet pour me faire voyager avec lui. Les vibrations de l’objet me submergent aussitôt de plaisir, c’est extraordinaire, notamment lorsque mon Maître le passe juste au sommet de mon clito, le touchant à peine, la sensation m’est… unique ! Et si intense ! Je ne peine pas à jouir très rapidement et d’une force nouvelle.
Mon corps tout entier se tord sous le plaisir, mon antre est pulsatile et j’ai si chaud, de partout: mon cul, ma chatte irradie. Je suis dans mon état de bien être le plus complet, je me sens simplement bien, gonflée d’endorphine et repu de ce moment tant sur le plan sexuel que maso. J’en remercie encore mon Maître aujourd’hui pour tout le plaisir qu’il aura pu me donner ce jour là.