Offrande à mon Maître – partie 1
En ce superbe mercredi pluvieux, nous avions prévu mon Maître et moi de passer la journée complète ensemble, ce qui me ravissais bien entendu. Néanmoins je savais que cette journée allait être un jour ou je devrais me surpasser encore et faire preuve d’autant de force et de courage que de lâcher prise. La douleur me plait énormément, mais cela induit aussi une certaine part de peur, d’inconnu et fait naître en moi l’angoisse, arriverais-je à supporter, à aimer peut-être ? Mais surtout, serais-je à la hauteur pour satisfaire mon Maître encore ce jour-là? Autant de questions qui animent mon esprit et le rend plus vif et impatient. Pour cette journée je comptais bien tout mettre en œuvre pour qu’elle soit réussie, du goût de mon Maître, et faire en sorte de ne pas en perdre une seule miette d’excitation et de plaisir.
Provocatrice
N’ayant aucunes directives à ce sujet, j’ai pris l’initiative de l’attendre tout simplement, c’est-à-dire en talons aiguilles, bas, soutient gorge et gilet long ouvert juste pour me couvrir les épaules et laisser entrevoir mes fesses juste lorsque je me penche un peu en avant, pour rendre mon corps et mes formes plutôt dans un aspect de suggestion que de nudité totale, de façon à ce que le rendu soit moins brut, un peu plus sensuel, mais tout en restant simple, naturel. Je réservais ce jour-là quelques petits cadeaux à Monsieur, j’ai repéré un objet depuis quelques temps qui pique (et c’est rien de le dire) ma curiosité, après en avoir discuté avec quelques amis du milieu et avoir mûrement réfléchi à cet objet dont on m’en a dit tellement de bien, je décidais d’acquérir ce qui s’appelle dans le jargon médical une roulette de Wartenberg : un fascinant ustensile je dois bien le reconnaître et qui plus est promet un amusement sans limites, peut s’utiliser partout, dans un silence de plomb (tant que je ne crie pas) et sans salir tel la cire chaude. Un très bel outil auquel je désirais goûter avec impatience. J’ai fais cet achat sans en parler à mon Maître même s’il savait que je lui préparais une surprise, Monsieur m’a laissé la liberté de la lui faire. L’ayant reçu depuis cette fois quelques jours je ne l’avais aucunement testé seule, afin d’en garder toute la surprise et la découverte pour moi et mon Maître lorsque nous serions ensemble. Ensuite j’ai pris loisir d’arranger mon intérieur et d’y installer deux anneaux au mur afin d’y être attachée à l’avenir. Chose simple mais néanmoins basique qui s’avère fondamentale dans les jeux sexuels d’une relation BDSM. Ces anneaux permettront une attache parfaite et étudiée afin de me faire tenir correctement, bras écartés bien tendus en l’air, sans aucune possibilité de me dérober, j’en ai les frissons sur tous le corps rien qu’à vous l’écrire…
Etant d’humeur très joviale et un tantinet provocatrice, car oui l’un n’empêche pas l’autre. Je suis soumise mais j’ai du caractère, et je dois reconnaître que c’est parfois voulu mais très souvent inconscient ; je « cherche » assez souvent, et parfois je m’en amuse c’est vrai. Je ne pense pas non plus que cela fasse de moi une mauvaise soumise, au contraire même, sans pour autant dire que c’est forcément bien ou bénéfique, quel ennui j’imagine que d’avoir en face de soi une soumise qui dit oui et s’exécute toujours parfaitement sans jamais broncher… Bref ! Le seul vrai problème aujourd’hui serait encore que parfois je n’assume pas tout à fait mais pour cela mon Maître m’éduque et je prends conscience de mon comportement insolent. Je tends à corriger tout cela, enfin là n’est pas le sujet pour cet article. Je décidais alors de m’installer à quatre pattes sur mon canapé et de bien cambrer, tandis que je tenais dans la bouche une sucette avec laquelle j’allais jouer devant ses yeux. Comme je me l’imaginais, Monsieur est venu prendre place en face de moi sur mon second canapé, il était donc confortablement assis et je pouvais ainsi l’avoir droit dans les yeux. La sucette à la bouche, accoudée au canapé, la tête dans les mains, en petite lolita je balance les deux pieds enlacés d’avant en arrière, je le regarde par-dessus mes lunettes d’un air très « jeune salope », mon cul bien rebondi en arrière-plan. Nous nous sommes dit bonjour et avons discuté un instant, tandis que je faisais tourner la sucette dans ma bouche, la léchait parfois du bout de la langue, tout en regardant mon Maître droit dans les yeux, avec un sérieux regard de pute, tout à fait provocatrice. Oui, j’ai osé ! J’avais le sourire aux lèvres, l’air très amusé mais dans la retenue tout de même. N’en déplaise à Monsieur, je le vois hésitant du regard, osciller son regard troublé entre ma bouche, ma poitrine, mon cul et mes yeux. Puis, se laissant submerger par l’excitation, il m’ordonne de regarder au sol. Je souris largement, mon plan fonctionne à merveille. Je sens bien que ça commence à l’énerver, que ça l’excite et c’est tout ce que je souhaite. En fin de compte, ces deux sentiments ; l’énervement et l’excitation sont finalement très étroitement liés, CQFD !
Roulette douloureuse
Il s’approche ensuite de moi, s’assied sur le canapé pour entreprendre mes fesses de ses mains, il me caresse et me contemple un instant, me claque ensuite ! Au bout de quelques minutes je me permets de lui demander un instant, ce qu’il accepte. Je me lève donc et vais lui chercher ce que je tenais tant à lui offrir : la roulette de Wartenberg. Je lui tends et il la récupère, l’observe en souriant, il semble connaître cet objet. Quant à moi j’ai hâte de le découvrir… Je me réinstalle les fesses tendues et patiente sagement, je suis concentrée et curieuse. Monsieur pose une main sur ma croupe comme pour me maintenir, et voilà ensuite que je commence à sentir les petits pics un à un s’enfoncer dans ma peau… C’est délicat, régulier et très agréable. Sans fin la roulette trace son chemin sur mon cul bien cambré, et me procure cette sensation nouvelle qui m’excite tout doucement, une très bonne entrée en matière. L’instant d’une seconde, alors que je ne m’y attendais absolument pas, Monsieur redouble de détermination et je sens la roulette s’enfoncer d’un coup fortement sur moi, je suis surprise, mes yeux s’écarquillent et mon corps réagi dans un sursaut. A noté que cet objet médical a été conçu initialement pour tester les réactions spontanées (incontrôlées par le cerveau) et nerveuse du corps aux stimulations douloureuses externes. Commence alors un long chemin douloureux entre fessées et roulette, qui se déplace, traçant ainsi son chemin sur mes mollets, mes jambes, la plante de mes pieds, puis mon entrecuisse. Mon Maître n’a pas froid aux yeux, et pique mes lèvres, s’approche même de mon clitoris, ce qui me met en ébullition de l’intérieur, je suis paniquée, j’ai mal mais je suis à la fois terriblement excitée.
Monsieur me travaille ensuite la poitrine, me fait mettre à genou devant lui, et me demande de bien bomber la poitrine. Mes mains dans le dos, je relève la tête au ciel et ne bouge plus d’un centimètre. Il s’entreprend à cet instant à me claquer la poitrine sans relâche, je tiens difficilement et crie lorsqu’il se met à pincer mes tétons. J’ai énormément de mal à tenir mais je fais mon maximum en continuant à mettre ma poitrine à sa disposition.
Honorer mon Maître
Ce n’est qu’ensuite que je déshabillais mon Maître, ce que j’ai pris l’habitude de faire à chaque fois que nous nous voyons, à genou devant lui alors qui est installé sur mon canapé. Je suis délicate et tremblotante, mais j’ai hâte comme toujours de pouvoir voir, toucher et découvrir encore son sexe tendu. Je me trouve donc en face de son sexe, duquel je m’approche délicatement et ayant carte blanche, je prends le temps de le caresser, de l’approcher du bout des lèvres, et d’y frotter longuement ma joue, j’entreprends un doux moment de communion avec lui, profondément soumise, profondément sienne, c’est bon, c’est beau. J’adore ça ! J’y met beaucoup d’attention et me permet un moment de douceur, je suis inhabituellement lente et prends son sexe langoureusement dans ma bouche, petit à petit, avec beaucoup de minutie. J’aime tellement cela ! Face à parfois toute la brutalité de Monsieur et de sa prise en main ferme, j’aime à me réconforter contre son sexe tendu d’une peau au contrastes si délicat. Je le sens apprécier ce moment de douceur, il me laisse faire, s’abandonne un peu à moi, et j’aime énormément cela, ces moments sont si rares, et c’est normal, mais c’est en cela que je les aime aussi. La peau de son sexe est si douce sur mes lèvres, son odeur délicieuse et son goût addictif. Je le suce avec passion, même si ce jour-là j’ai un peu de mal à retenir mon souffle. Et c’est ainsi que nous terminons cette matinée, après que Monsieur se soit répandu généreusement dans ma bouche de toute sa semence, que je pris soin d’avaler jusqu’à la moindre petite goutte.