Un plaisir au delà des limites

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Voila une semaine que nous ne nous étions pas vus, et en fonction de nos plannings respectif, nous nous retrouvions un midi mon Maître et moi pour passer un moment ensemble. Mais se voir même quelques poignées de minutes en dehors de chez moi n’équivaut pas à dire que nous ne vivons pas à ces instants de vrais moments BDSM. La preuve en est, j’allais faire preuve ce jour là d’une grande sollicitation douloureuse

Nous nous baladons dehors et une fois arrivés en pleine forêt, nous faisons escale vers des grumes au bord d’un chemin rocailleux. Fini les discussions, nous passons aux choses sérieuses très rapidement. Monsieur m’installe à genoux sur l’une d’elles, les mains posées sur une seconde grume un peu plus loin, me permettant de tenir la position, le cul bien tendu et offert. Ma culotte retirée et ma jupe relevée j’attends ma sentence.

Mon Maître est nerveux, surexcité. Je ne l’avais encore jamais vu ainsi. A la fois curieuse et douteuse, je ne sais pas encore à quoi je peu m’attendre en cette séance bucolique. Après ce rendez vous lesbien, nous ne nous étions encore pas revus, et une semaine plus tard il était largement temps pour mon Maître et moi même de soulager nos pulsions sado-maso respectives. Je n’allais vraiment pas être déçue, comme à chaque fois.

Pour cette fois, très sobrement, mon Maître s’est suffit de sa main, et il s’est mis à  me fesser. La première claque que j’ai reçu fut très forte, la seconde aussi. La suivante ne perdit pas d’intensité également. Et je savourais alors la séance avec beaucoup de plaisir. Au bout de quelques fessées, mon Maître s’arrête quelques secondes, puis il reprend de plus belle et m’afflige encore d’une dizaine de fessées. Je souffre, j’aime beaucoup ça, mais je sens mes limites s’approcher. Les coups qu’il me met sont violents, et les pauses qu’ils marquent avant de reprendre avec la même force m’échauffe le cul vivement et ne m’aide en rien, car plus endoloris encore la douleur se décuple. A l’heure ou finalement très modérément, mon Maître se serais arrêté j’imagine, malgré ma peine visible, il continue cette fois.

Me voilà chamboulée dans mes habitudes presque ” confortables ” et cette fois j’allais goûter à autre choses, aller plus loin que la routine. Car effectivement, la plupart du temps lorsqu’il me fesse, ce n’est pas rien, mais pas non plus l’objet d’une douleur intense et intenable. Telle cette nuit au donjon j’allais embrasser mes limites, et finalement me rendre compte que j’ai des ressources et des plaisirs toujours plus fort au delà du conscient. Mais que pour y parvenir, j’avais besoin de me faire un peu bousculer dans mes habitudes par mon Maître, et surtout faire tomber mes résistances.

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Douleur extrême 

Mon Maître continue encore et encore, et dans un silence de plomb, j’entends seulement claquer sa mains violemment sur moi dans cette forêt si calme. Je serre les dents, mais je commence aussi à comprendre que ce n’est que le début, et qu’il ne va pas falloir que je minaude de trop. Car je suppose très justement que plus je vais le faire, plus ça va lui déplaire, et je n’ai pas envie de ça. Les yeux fermés froncés je concentre mon énergie et déploie toutes mes ressources.

Et là littéralement ma résistance est tombé, j’ai soudain pris conscience que je menais une certaine lutte inconsciente contre la douleur, que je reçoit pourtant avec beaucoup de plaisir, mais toujours dans la crainte et la peur. Et là en un fraction de seconde j’ai compris. J’ai compris que dès que la peur de la douleur devenais trop grande, je pouvais me braquer totalement et alors ne plus recevoir la douleur avec le même plaisir.

“Tu n’est pas endurante !!” “C’est quoi ça ?!” Me assène mon Maître d’un ton si dur et si sévère en même temps qu’il me frappe allègrement car il me vois me tortiller sous les coups. Je sais qu’il ne faut pas que je l’énerve plus qu’il ne l’est et toute cette situation m’excite alors terriblement. D’autant plus que ses exclamations me donnent envie de me surpasser tout simplement et m’insuffle le courage et la force nécessaire pour la suite. Je ne veux pas le décevoir et je ne vais pas le décevoir, pas d’autre solution possible. Le soulager surtout, et lui faire plaisir autant qu’il m’est possible de le faire.

Là j’ai simplement compris que je devrais aller plus loin que tout ça, et alors que Monsieur continuais ses sévices sur mon cul, je redécouvrais le temps d’un déclic, d’une fraction de seconde ce qu’il me faisait, et je compris aussitôt que j’étais bien loin des limites du supportable pour moi. Et de nouveau, cela m’a fait beaucoup de bien, j’en voulais encore et encore  ! Je n’ai pas pris conscience de la quantité impressionnante des fessées que j’ai pu recevoir, d’intensité constante et affligée de façon régulière, avec des pauses de quelques secondes ci et là, mais tout ce que je sais c’est que cela à duré une heure.

Sur la fin, mon Maître m’a embrassé les fesses avec un douceur qui contrastait fortement tout à coup, et j’ai ressenti le contact de ses lèvres tout contre moi comme la brûlure d’une flamme sur ma peau. Je n’oublierais jamais ces quelques baisers si brûlants. J’étais à la fois fière et heureuse. De nouvelles portes s’ouvrent à moi et je me dit que j’ai encore tant de choses à vivre en ce monde à la fois déroutant et paradoxalement délicieux du masochisme.

J’ai donc appris ce qu’était vraiment l’endurance, et également j’ai pu prendre conscience de la possibilité infinie de mes plaisirs et de mes capacités en là matière. Mon Maître a réellement poussé mon plaisir au delà de la douleur, et je reçois ce moment comme l’introduction à tant d’autres. Je sais que j’aurais pu subir tellement plus encore, sans même vaciller.

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Humiliation et frustration extrême

En dehors de la douleur, je compris très vite qu’aujourd’hui j’allais vivre une séance qui ne ressemblerais pas vraiment à toutes les autres avant elle. Mon Maître sait mon goût certain pour la déconsidération, il sait que ça à toujours été mon désir, même s’il m’a imposé au départ une relation beaucoup plus investie sentimentalement. J’ai encore assez honte de le dire, ce qui n’est pas chose facile, et encore moins par écrit sur ce blog, mais dans mon masochisme poussé à l’extrême, j’ai autant goût à la douleur qu’elle soit physique ou même psychologique. Toute parole modérée, je n’apprécie cela que dans mes jeux SM, et donc seulement avec mon Maître. Je suis fière d’être à la fois sa salope, sa pute, sa chienne, complètement perverse et dépravée et j’apprécie que mon Maître m’appelle ainsi, qu’il me traite à la hauteur de celle que je suis. J’aime donc lorsqu’il m’insulte et m’humilie. Perdre mon amour propre me blesse tellement, mais mes jeux me poussent à de tels désirs de souffrance. Je suis un être torturé, je ne vois pas d’autres mots plus juste que celui ci pour résumer mon état psychologique… Mais mon équilibre est là.

Ce qui pourrait être contre-productif pour nombre de couples m’est tout à fait différent. J’aime lorsque mon Maître s’énerve (pour les bons motifs bien sûr) et lorsqu’il me maltraite sur tous les plans. Même si consciemment c’est une requête que j’ai du mal à formuler, et encore moins à assumer.

Tout en me maltraitant physiquement, mon Maître me rappelle à mon rang, et m’humilie copieusement. ” Tu n’est qu’une pute Clarisse… Regarde toi…” Et associé à la douleur, je prends conscience de la posture que j’ai, de ce que je suis et j’ai profondément honte. Je suis face à moi même et j’ai envie qu’il me frappe encore. Je me taire dans mon silence et je pleure. J’ai honte de ce que je suis mais le moment que je vie me libère profondément. Je suis sa pute et j’aime ça.

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N’être rien…

De temps à autre Monsieur me caresse le clitoris, je suis déjà très excitée et quelques caresses me suffisent pour me conduire au rempart de l’orgasme, et malgré mes suppliques larmoyantes et désespérées, Monsieur m’oblige fermement de ne surtout pas céder. Je souffre sur tous les plans. Et ses paroles se répercutent sans cesse en moi, je ne suis qu’une salope, une pute, je ne suis rien, je ne vaut rien… J’ai honte…

Je sais d’hors et déjà que je ne jouirais pas de si peu, et surtout pas aujourd’hui, alors je ravale mon plaisir clitoridien et cultive ma frustration.

Lorsqu’il s’arrête de me frapper, Monsieur s’installe en face de moi, il s’assied alors que je suis toujours à genoux et je me retrouve alors à la hauteur de sa ceinture. Il me présente sont sexe qu’il m’ordonne de prendre en main, je me mets à le branler vigoureusement et alors qu’il me tire d’une pleine poignée de main par les cheveux, je pleure toujours à chaudes larmes et je n’arrive plus rien à retenir, d’autant plus que mon Maître me regarde droit dans les yeux, avec un regard si noir et perçant, très perturbant.

“Pleure ! Lâche toi ! Mais je t’interdis de t’arrêter de me branler !” s’en suit alors un long moment, profond et bouleversant entre lui et moi, les yeux dans les yeux. Une fois mon Maître satisfait, il me prends aussitôt dans ses bras, et me serre si fort, et je craque littéralement…

Nous avons passé un moment riche en émotions qui me ramène personnellement à tant de choses. Je n’oublierais pas ce moment si profond, si déroutant. Cela me questionne toujours de puiser tant de plaisir dans de telles situations qui me perturbent autant qu’elles me remplissent de honte.

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