Rencontre féminine – partie I
Une fois notre café terminé, nous laissons le couple partir les premiers pour l’hôtel, nous ne sommes qu’a quelques mètres de celui-ci, un lieu d’ailleurs magnifique chargé d’histoire et tout de même atypique pour ce genre de rencontre : une abbaye! Sur le concept j’ai trouvé ça assez drôle. Olivier appelle mon Maître pour lui communiquer le numéro de la chambre et nous voilà parti. J’avais mis comme me l’avait demandé mon Maître une petit jupe noir plissée écolière, et un haut blanc pour contraster, j’avais un air très sage aux dessous si sauvage. Je suis mon Maître et nous traversons de longs couloirs vides, aux plafonds voûtés tout de pierre, le silence et lourd et je marche derrière mon Maître comme s’il était le majordome qui me conduisait à l’endroit mystérieux ou j’étais attendue. Nous croisons des hommes sortis d’un séminaire que je salue respectueusement alors que j’affiche un sourire très enjoué presque pervers, il sont hébétés et me scrutent presque la bouche ouverte. Je trouves ça très drôle, mais je détourne vite le regard. S’ils savaient… Tout ce que je m’apprête à faire dans cette chambre… Même moi d’ailleurs, je n’avais pas encore la mesure exacte de tout ce que j’allais vivre ici…
Mon Maître ouvre la porte et détourne aussitôt mon regard de la chambre, nous nous dirigeons tous les deux dans la salle de bain ou je me prépare un peu, je met mon corset et une fois prête mon Maître installe mon collier à mon cou, puis il me bande les yeux. Je place mes mains dans le dos et j’attends patiemment. Ensuite je sens qu’on me tire par la laisse. J’avance sans voir et je me laisse guider. Je n’entends pas un bruit, on me place face à elle car je comprends très vite qu’on attache mon collier au sienne, je sens son souffle chaud à quelques centimètres de mon visage et la situation me surexcite. Dans un élan je retire mes mains de mon dos et commence à la toucher, mais Monsieur me rappelle très vite à l’ordre fermement. Je ris au éclats nerveusement: bien sûr, c’est trop facile sinon… Je ne dois pas bouger et alors je ne prends pas le risque de chercher à l’embrasser.
Je me délecte de l’instant, je ressens ses seins contre moi et je mouilles déjà beaucoup. Je suppose que ses yeux sont bandées tout comme les miens. Je sens mon Maître à mes côtés, il se frotte le sexe ton contre mon cul au travers de nos vêtements et je sens qu’une main sur ma tête m’encourage alors à me rapprocher d’elle pour l’embrasser. C’est long, langoureux et passionné. Les hommes autour de nous nous caressent et nous observent. Désormais je peux la toucher, mes gestes sont doux, tendres et je sens la délicatesse de sa peau. Je savoure… Ma main passe dans ses cheveux, et je me fait de plus en plus insistante, sa bouche, ses seins, pour ensuite aller glisser ma main entre ses cuisses et découvrir comment je peu influencer sur elle. J’aime qu’elle s’abandonne, et aussi lorsqu’elle gémit. Je sens que mon Maître me touche, je reçois alors quelques doigts, et je supplie déjà…
Je suis sur le fil, parce que ça fait si longtemps que j’attends, je pourrais jouir en quelques minutes cette fois, et les doigts qu’il pose sur mon clito déjà trempé me font trembler les jambes. Et malheureusement, je vais devoir faire preuve d’encore un peu de patience… Le moment se prolonge et je n’ai de cesse d’embrasser cette femme, nous nous caressons mutuellement, nous nous amusons et nous nous laissons aller à nos plaisirs. J’aime beaucoup ce moment et j’aime que mon Maître soit là, qu’il me regarde et que ces deux hommes puissent y prendre du plaisir.
Le temps passe et mon Maître me retire mon bandeau, cette fois je la vois, tandis qu’elle non, et nous l’installons à quatre pattes sur le grand lit blanc maculé de la chambre. Je me positionne à genou devant le lit. La croupe bien courbée, elle m’offre là tous ses trous. Quel joli jouet ! Je croise mon Maître du regard et celui-ci me fait un clin d’œil : on va bien s’amuser, je le sens ! La voilà donc totalement offerte, je lui embrasse d’abord doucement les fesses et la caresse un peu, son mari me guide et je la travaille. Je la sens se crisper, se tortiller sous mes doigts et j’adore vraiment ça. Je lèche mon pouce et viens ensuite l’écraser sur son petit bouton, j’aimerais vraiment la faire jouir, mais elle à consigne de se retenir, alors je compatis, j’y vais doucement et je coupe dès que je sens que je vais trop loin avec elle. Et nous jouons comme ça un bon moment. Je tends moi aussi mes orifices aux deux hommes qui ne cessent également de m’exciter, me caresser et me doigter, j’ai beaucoup de mal à résister. Mon Maître me fesse par moments et toute cette chaleur qui irradie en moi me mets en ébullition d’une force incroyable.
Egalement Olivier me donne un peu de leurs matériel, un petit fouet très soft et par contre un paddle très sérieux. J’aurais eu l’occasion d’y goûter d’ailleurs quelques fois et j’ai beaucoup aimé cet objet. Déjà lors de notre séance au donjon j’avais beaucoup aimé le paddle avec lequel j’avais sérieusement pris les coups. Celui que nous avions aujourd’hui était bien moins large mais présentait sur une de ses faces de nombreuses petites boursouflures qui pénètre la peau avec force. Mais je ne suis résolument pas sadique et je n’arrive pas à infliger la douleur à Delphine, je n’ai vraiment pas envie de lui faire mal, c’est au delà de mes capacités.
Ensuite, nous la faisons se mettre sur le dos, et j’entreprends de la lécher avec conviction. Son mari m’accompagne tandis que mon Maître me torture de ses doigts… Je supplie à nouveau… Il me fesse encore et j’adore ça ! Mais surtout j’essaie de ne pas me laisser déstabiliser et je me concentre sur elle. J’aime la voir, la sentir, la goûter, j’y prends un plaisir infini. Je lui installe un petit plug sous les conseils de son mari qui lui fait visiblement beaucoup de bien. Je sens une attraction féminine entre elle et moi, beaucoup de partage et d’émotions. Parfois je prends sa main dans la mienne et je la sens se resserrer sur moi lorsque le plaisir approche, lorsque ma langue sur son bouton insiste un peu. C’est une femme sensible, qui réagit très bien à mes stimulations et ça me gratifie énormément, autant que cela m’encourage.
Ensuite, nous lui retirons sont bandeau, et cette fois c’est moi qui m’installe allongée. Je suis confortable et j’ai tellement envie de jouir. Et s’en suit alors un moment tout simplement merveilleux. Mon Maître me met mon plug le Grand Khan, et Delphine s’installe entre mes cuisse, je frémis d’avance à l’idée qu’elle passe sa langue sur moi. Je me mets à jouir encore et encore. J’ai l’esprit tellement ailleurs que je ne saurais dire maintenant quand comment et avec qui j’ai gagné l’orgasme. J’étais allongée, les yeux fermés, et je sentais sur moi sa langue, je la sentait tourner autour de mon clitoris, son piercing appuyer sur mon bouton d’une façon si délicieuse… Je me suis perdue complètement, entre elle et ses messieurs qui me caressaient, toutes ses mains et ses bouches s’affairer sur mon corps. C’était euphorique, j’étais si bien! Et tout à coups j’étais épuisée… Toute la pression venais de redescendre en l’espace d’une poignée de minutes.
Je dois dire qu’a ce moment là de l’après midi j’avais déjà bien été gâtée, sous le coup de l’endorphine. Désormais je passais un moment au creux de la poitrine de Delphine, enlacées toutes deux, pour y trouver un peu de tendresse, un peu de repos. Mais l’après midi n’était pas encore finie, sans savoir moi même ce qui nous attendais un peu plus tard…
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