Candaulisme
Voici venu le 13ième jour de décembre. Pour notre première fin d’année ensemble, William décidait de me faire participer à un calendrier de l’avent assez atypique que j’apprécie particulièrement. Le principe est très simple : pour chaque jour de décembre, un exercice/ordre/devoir à réaliser.
Ce jour-là, je devais rejoindre William à la gare pour passer quelques jours avec lui, chez moi. C’était déjà une première pour nous deux, sans compter que sur le chemin du retour, nous avions une seconde première fois à vivre dont nous nous réjouissions d’avance.
Quelques jours plus tôt, après nous être inscrit sur wyylde, j’avais rencardé un Monsieur plutôt expérimenté pour qu’il nous rejoigne à l’hôtel. C’était un parfait inconnu, choisi au hasard, avec lequel nous n’avions échangé que le strict minimum de messages.
C’est avec une pointe d’angoisse que nous récupérions les clefs de la chambre d’hôtel, avant de s’y installer en milieu d’après-midi. Nous attendions notre complice, en commençant déjà à s’échauffer William et moi.
Je sentais le stress grandir, moi qui ne me considère pas comme libertine, qui préfère de très loin les relations nourries au long court. Je m’apprêtais à rencontrer cet homme dont je ne connaissais rien, à qui j’allais être offerte gracieusement. L’idée me semblait aussi dingue qu’excitante.
Bien que cela ne soit pas quelque chose qui me faisait particulièrement envie, je désirais satisfaire les vœux de William qui fantasmait beaucoup cette entrevue. L’idée de me regarder prise et utilisée par un autre lui faisait extrêmement envie, tandis que moi, j’étais heureuse de lui permettre de s’offrir un tel moment.
Lorsque l’on toqua à la porte, j’étais en face du petit couloir de la chambre, à genou. Je portais des bas simple, une jupe noire et un haut à demi transparent qui laissait une vue bien dégagée sur mes petits seins.
William accueillit notre hôte qui se présenta à nous. Il retira sa veste avant de se poster devant moi. Les yeux rivés sur la braguette de son jean, je me sentis aussitôt diaboliquement perverse et gourmande de désirer si fort goûter cet homme et me faire partager entre lui est William quelques heures. Pourtant, j’étais toute aussi gênée d’imaginer faire de l’infidélité sexuelle à William. Peut-être allait-il être jaloux, ne pas aimer, croire qu’une partie de moi n’était plus avec lui ce soir-là… Je sais que certains fantasmes peuvent s’avérer aussi puissants que dévastateurs à leurs réalisations.
À quoi bon gamberger ? J’étais désormais au pied du “mur”, et je décidais de me lancer à 200% dans cette aventure vers l’inconnu.
Moi qui gardais les yeux baissés jusqu’alors, je décidais de lancer mon regard de feu à cet homme pour lui donner la température tout de suite. Il comprit.
William lui dit « Voilà pour vous, elle est à votre disposition. Faites-en ce que vous voulez. Aujourd’hui, Clarisse est vôtre vide couille. »
Il me caresse avec douceur et je suis un peu déçue… Il est vrai que cet homme n’est pas du tout BDSM alors je vais devoir me faire à l’idée qu’il risque d’être pour moi sexuellement un peu fade malgré tout le mal qu’il va se donner. Je ne dois pas me formaliser et je l’accepte tel qu’il est. Ses mains caressent gentiment mon corps, il palpe mes seins, encore et encore.
Je décide de prendre un peu les devants et lui présente ma croupe. Je fais demi-tour pour finir face à face devant William qui se trouvait derrière moi à l’origine pour nous mater. Nôtre invité s’échauffe, me caresse, apprécie mon cul charnu de ses mains douces et chaleureuses.
William énervé ne peut se retenir de me toucher. D’abord, il me caresse le visage, me transperce du regard et cet échange entre nous me fait du bien. Je sais qu’il est bien là, avec moi. Je ne l’ai pas perdu. D’un léger sourire presque imperceptible, il me rassure. Je l’entends d’une petite voix en moi me dire « Clarisse, je suis fier de toi, c’est bien. N’aie pas peur » Je lui souris à mon tour, plus enjouée et pervertie que jamais. J’aimerais lui dire « Puisque vous aimez réellement ça, alors je compte bien donner le meilleur et vous n’allez pas le regretter, croyez-moi »
Lorsque je me redresse un peu, c’est pour laisser à William la possibilité de me toucher d’avantage, et c’est exactement ce qu’il fait. Sentir aussitôt toutes ses mains contre moi, ces deux hommes tout proches, et moi, coincée entre deux bites que je suppose bien dures, me liquéfie tout à coup ! Je me sens alors toute chose et l’instant d’une seconde à peine, je m’enflamme. Je m’abandonne brillamment à ces quatre mains qui me parcourent délicatement… Quel délicieux moment ! Je me surprends moi-même à ressentir autant d’excitation là où je n’étais vraiment sûre de rien avant de le vivre vraiment.
William décide de s’accroupir et glisse un doigt entre mes lèvres, je suis incroyablement mouillée et j’ai honte… Je savais bien qu’il ne manquera pas l’instant suivant d’en faire part à notre complice… Je pique un fard monstrueux. « Regarde-moi ça ! Elle mouille déjà comme une vraie bonne chienne » Ces quelques mots me mirent littéralement le feu aux poudres. J’adore être utilisée et l’idée d’entendre deux hommes m’utiliser ainsi et parler de moi sans me considérer est quelque chose que je rêvais de vivre. Je les laisse donc abuser de mon corps, lui qui laisse transparaître toute l’excitation qui m’habite.
« Ah oui, c’est vrai ? Fais-moi voir ça… » Réponds notre complice à William. Sans qu’on ne me le réclame, je fais de nouveau demi-tour, pour qu’il puisse se trouver en face de mon sexe chaud, et le sonder ainsi de ses propres doigts. Lorsqu’il glisse délicatement son majeur dans mon intimité, je sens une gigantesque vague de frissons remonter tout le long de ma colonne… Quelle sensation incroyable ! Me retrouvant de nouveau en face de sa braguette, je me demande s’il faut peut-être que je décide de le déshabiller de mes propres mains… J’hésite, je n’ose me permettre… Je suis intimidée, moi, la petite chienne en chaleur, pincée entre deux hommes qui désirent tous les deux abuser de moi, jouir de mon corps.
Je m’impatiente, j’ai envie de rendre la pareille à ces messieurs, et passer aux choses plus sérieuses. Car au départ, il était prévu que je suce notre invité, c’était le fil rouge de cette rencontre. Pour ne pas se mettre trop de pression si jamais les choses se passaient mal. Mais, à mon plus grand plaisir, ils décidèrent de se déshabiller tous les deux d’eux même. Je regardais attentivement cet inconnu qui me faisait face retirer sa ceinture (Qui ne nous servirai malheureusement pas…, pourtant, dieu que j’ai pu y penser et fantasmer en le regardant la retirer, j’imaginais qu’après ça, il la serrerait entre ses poings avant de m’ordonner, les dents nerveusement serrées, de me mettre à quatre pattes sur le lit, mais là, je divaguais un peu trop loin)
D’un clignement de cils, je revenais à la réalité. Son jean était retiré, et son boxer aussi. Cette fois, c’était à moi de remplir ma tâche, j’étais ravie. William s’était installé sur le lit à notre droite afin de ne rien manquer du spectacle. Je décidais d’être progressive, afin de l’étonner et le ravir petit à petit. Je savais que je n’aurais aucune peine à sucer sa queue de la meilleure façon qu’il soit. D’abord le gland, puis de plus en plus loin, et de plus en plus longuement, je le suçais. Récoltant étonnement et félicité, j’étais de plus en plus motivée à donner de moi le meilleur. C’est fou de voir à quel point j’adore ça et que je ne m’en lasse pas !
Notre invité n’est pas insistant, et il me laisse gérer les va-et-vient, je suis un peu déçue une fois encore, mais je comprends que pour un homme vanille, il ne soit pas décent ou évident de tenir une femme par les cheveux et de forcer un peu pour que le moment soit plus bestial. Il rigole lorsque je peine sur le plan respiratoire, ” ne t’étouffe pas non plus hein ! “ Pourtant, c’est un libertin chevronné. Soit. Je ris intérieurement, mais William lui rit vraiment, il s’étonne même de ma trop grande facilité à sucer cet homme. « Oh non, tu sais, ne t’inquiètes pas pour elle ! Elle adore ça, tu peux forcer » Ces mots ont de quoi me donner des décharges supplémentaires dans tout le corps. J’espère à cet instant qu’il suivra les conseils avisés de William. Très timidement, malgré tout, il prend petit à petit ses aises avec tout cela, et délicatement, dans le temps, il se permet davantage de brutalité avec moi, ce qui me réjouit vraiment.
Par instant, lorsque je reprends mon souffle, je cherche William du regard, et chacun de ceux qu’il me renvoie me rassurent. Je suis terriblement bien à ce moment-là, je sens même que cette séance à trois nous rapproche lui et moi ; nous sommes complices dans le partage, et même à plusieurs finalement, en réalité il n’y a que lui et moi… J’en suis presque un peu émue sur l’instant, même si mon regard complice se fait de plus en plus diabolique !
Nous continuons ainsi les réjouissances devant l’objectif et le regard de William qui n’en manque pas une miette. Je m’applique et réponds à tous leurs désirs.
Ensuite, nous passons sur le lit. Je m’y mets à quatre pattes devant William que je suce à son tour. Laissant notre complice me fouiller de ses doigts agiles. Il s’abstiendra de me prendre, même si William le lui en a pourtant donné la permission.
De mon côté, je retrouve les mains fermes et agressives de William que je préfère. Je perds de nouveau mon souffle et déguste de force sa queue qui n’attendait que ça. J’aime être ainsi entreprise et je me sens en cet instant particulièrement bien remplie. Quelle agréable sensation, la stimulation est partout, ses doigts qui me pénètrent, ces queues qui me baisent, ses mains qui me touchent et ces hommes qui m’abusent.
« Ça vous plaît ? » Lui demandais-je entre deux reprises de souffle, mes yeux brûlants plantés dans les siens. Je le voyais dans un sourire machiavélique me répondre silencieusement lorsque je me mis à gémir et froncer les sourcils sous les doigts de nôtre invité libertin, qui, fort de son expérience se débrouille à merveille pour stimuler mon point G. Mon visage à quelques centimètres du sien, ses mains tirant mes cheveux douloureusement, William me forçait à reprendre du service.
Tais-toi, et suce !
La bouche pleine, j’eus beaucoup de mal à retenir quelques crispations de plaisir, pour ne pas risquer de serrer les dents… C’était bestial à point et je commençais sérieusement à y prendre goût !
Ces hommes décidèrent ensuite d’échanger les rôles. Je ne bougeais pas, et attendis de voir s’installer notre invité en face de moi pour le limer de plus belle tandis qu’il pinçait mes seins pour me faire gémir davantage. Je n’étais pas au bout de mes peines car après m’avoir administrer de vives claques sur le cul, William s’empressa de me prendre d’un coup sec. Je gémis de plus belle. J’avais déjà très envie de jouir.
Je pris de bonnes fessées comme je les apprécie et nous passions un certain temps dans cette position.
Clarisse, sur le dos !
Ni une ni deux, je m’exécutais. Qu’allait-il encore m’arriver ?! Je compris bien vite lorsque ces deux Messieurs se mirent d’un côté et de l’autre de moi. Je les pris tous deux de mes mains et me départageait à droit, puis à gauche, inlassablement. Je branlais, suçais et continuais d’être pincée, forcée, doigtée.
Je me mis à réclamer pour jouir de plus en plus fort et la clémence de notre complice eu raison de l’intransigeante fermeté de William, j’eus donc le droit de jouir après de longues poignées de minutes à me retenir, ça décuple tout ! Après quoi, se sont ses messieurs qui, tour à tour, déchargèrent comme il l’était prévu sur ma poitrine. J’étais si bien en les regardant se déverser sur mon corps, je me sens si chienne, si puissamment sexuelle, j’étais la plus fière des soumises à l’intérieur et j’en étais vraiment heureuse.
William était ravi et notre invité régalé, tout le monde était heureux et nous repartîmes ainsi chacun chez soi pour reprendre son quotidien plus sage, en mettant bien évidemment de moment dans un joli coin de notre mémoire…