L’interview de mon Maître

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Dernièrement, mon Maître et moi avons pris une petite heure pour s’adonner à quelque chose de totalement nouveau et bien inhabituel. Cette fois, j’ai proposé sur les réseaux de vous donner la parole pour vous laisser questionner mon Maître. J’ai rassemblé toutes vos questions et je les ai toutes posées à Monsieur. En voici les réponses, et pour chacune d’entre elles, vous avez à la fois la version audio et la retranscription écrite.

Aussi, étant donné la longueur de l’interview et au vu du temps infini que j’ai dû passer à tout retranscrire, je me suis permis de vous la poster en deux fois. Voici ici la première partie tout en sachant que la suivante ne saurait tarder 😉 L’expérience était très drôle, nous avons pris cette interview avec beaucoup de légèreté et de franc parler, vous pourrez le constater par vous-mêmes. Personnellement je me suis amusée et j’étais ravie de pouvoir pour une fois laisser la parole à mon Maître sur le blog.

     1. Clarisse doit-elle souvent s’agenouiller ?

Non.

Ah, vous ne répondez qu’avec un mot ?

(Silence et regard profond de Monsieur…. Question suivante =) )

     2. Pourquoi elle, pourquoi Clarisse ?

Un peu par hasard. En réalité, on s’est rencontré sur un site internet, ça a fonctionné, on s’est appelé, on a échangé des textos. Complètement par hasard oui, et après ça marche ou ça ne marche pas.

[ … ]

On s’est croisé par hasard après ça a fonctionné entre nous, c’est quelque chose qu’on ne maîtrise pas toujours et qui n’est pas une histoire de physique mais plutôt une histoire de personne. Dans les expériences que j’ai eues avec les femmes, il y a celles avec qui ça marche physiquement et d’autres moins. Donc c’est sûr quand on a ce niveau de proximité quasiment instantanément, c’est toujours troublant. Parce que cela fait bientôt deux ans qu’on est sexuellement hyper en phase, ou nous n’avons jamais eu vraiment des moments moins bien. Nous avons eu des moments durs, des moments un peu différents mais nous nous sommes tout de même souvent éclatés, tout du moins nous nous sommes toujours éclatés sexuellement. Et ça, cela ne se discute pas ; pourquoi toi ? Parce que cela se fait ainsi.

C’est un peu du hasard en fait voilà. Et puis après ça marche donc c’est parfait.

 Mais vous auriez peut-être cherché encore longtemps, et moi aussi ?

Oui c’est certain.

Jusqu’à ce que l’on se trouve.

C’est certain, c’est une chance de pouvoir se croiser, je pense que malheureusement il y a des gens qui ne trouvent jamais. Nous ce qu’on à trouver, c’est le côté très sexué.

[…]

      3. Pourquoi lui avez-vous proposer d’écrire le blog ?

[Monsieur souris]

J’en ai aucune idée !

Vraiment ?

Oui. Tu sais : tu me connais, je fais les choses d’instinct, je ne les réfléchis pas tant que ça. En tout cas je suis quelqu’un qui tourne beaucoup les choses dans ma tête de manière générale mais qui arrive à peu près, sur la sexualité ou sur ce genre de sujet à ne pas trop me poser de questions et à rester très instinctif.

C’est venu simplement comme ça ? Je ne parlais pas beaucoup de Céline Messine aussi ?

Et d’une tu parlais beaucoup de Céline. Mais je ne me suis pas dit ça, j’ai pensé que ça te ferai du bien, voilà. Parce qu’on en a parlé et que j’ai dû sentir que c’était quelque chose qui t’intéressait, que tu étais envieuse de Céline, mais en fait tu ne la connaissait pas, donc tu étais envieuse de son blog. Tu connais le blog, tu ne connais pas la personne. Tu étais envieuse de ce blog et je me suis dit : si je lui impose de le faire elle le fera.

Et il y avait aussi autre chose : parce que je connaissais le blog de Céline et d’autres blogs que je regardais sur internet. Il y avait cette idée que je trouvais sympa que de raconter une histoire, de faire quelque chose de créatif. Je trouvais que ça pouvait être intéressant. Moi cela m’amusait, ce n’était pas juste au départ pour te faire plaisir, c’était aussi parce que l’idée me plaisait. Car cela devient petit à petit un sujet régulier dans nos conversations, ça les alimente. Et c’est vrai que lorsqu’on voit que tu vas approcher le million de vues, c’est un peu délirant. Tu le vois bien : rien que cette interview, tu demandes et là plein de gens te posent des questions, on dit qu’on va faire un live et si ça se trouve on va avoir 200 personnes présentes qui vont nous regarder. Moi je ne me sens pas autrement que la personne que je suis, c’est-à-dire quelqu’un de…

Normal ?

Oui.

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     4. Que représente votre soumise à vos yeux ?

C’est compliqué à dire, c’est une place un peu particulière je pense. Je ne pourrais pas dire : ma soumise, c’est ma [meuf] compagne.

[Petite critique de ma part encore une fois. Le regard de Monsieur est de nouveau très significatif : je me tais à nouveau]

Je ne vais pas partager avec toi certains trucs, mais je vais en partager d’autres. Il y a surtout beaucoup de choses que je ne partage qu’avec toi.

Tout ce qui est sur ma vie intime finalement. On ne peut pas dire que l’on soit en couple, on ne peut pas dire qu’on ne soit pas en couple non plus. C’est quelque chose entre les deux, une situation différente, voilà. J’ai ma vie de famille d’un côté et j’ai ma vie sentimentale et intime avec toi d’un autre. Dans une situation où je m’épanouis.

Une relation à part entière, différente de toutes les autres….

Oui c’est ça.

[…]

Ce n’est peut-être pas évident pour les gens de comprendre. C’est une place importante, aussi importante que toutes les autres. Certains vont te dire qu’ils ont leur famille, leur femme, leur soumise, leur chien.

[…]

Moi j’ai une chienne.

[Rire] Et elle est ravie !

     5. Comment s’est passé votre rencontre de votre point de vue à vous ?

Ah oui, la fameuse séance dans la chambre d’hôtel, chambre combien déjà ?

Chambre 206.

J’étais ravi de cette rencontre, j’étais impatient de te rencontrer parce que les échanges préalables qu’on avaient eu étaient très excitants. Et que majoritairement mais dans la grande majorité ce genre d’échange sur internet ne mène jamais à une rencontre. Donc la première chose c’était effectivement d’obtenir ce rendez-vous ou je pensais que tu allais venir, c’était déjà très excitant. En plus on avait discuté, je savais que tu étais réelle, on avait parlé au téléphone déjà. Tu as une voix qui est très jolie et ça m’a plu. Je me souviens que ce jour-là, je suis arrivé un peu plus tôt. Parce que je sortais du boulot, je n’étais pas très loin, je me souviens que j’ai fumé au moins trois ou quatre clopes en t’attendant. Je me souviens quand je me suis dit « super, elle va enfin arriver » tu m’as dit que tu étais en retard… [Regard accusateur et perçant de Monsieur, je ne dis pas un mot, car il m’a demandé de me taire]

Et puis après je me souviens de pas mal de chose, je me souviens du plaisir lors de l’ouverture de la porte. De mon point de vue j’avais fait exprès d’attendre un peu. En me disant « elle est derrière elle est masquée et je la laisse seule dans le couloir. Si je la laisse ne serait-ce que 30 secondes, ça va lui paraître immense, elle va se dire à tout moment quelqu’un peu débarquer de l’ascenseur ou du couloir. Comme ça offerte et masquée derrière la porte. » Le truc quand même qu’on ne croise pas très souvent mais qui est sympa.

Je pensais bien que cela t’exciterai. C’est vraiment un bon souvenir pour moi, c’est-à-dire que voilà, j’ouvre la porte, tu es là, à peu près comme je t’imaginais.

Vous n’avez pas été déçu alors ?

Non loin de là, j’ai été ravi de cette soirée. J’avais prévu de te demander de dormir. Je n’avais pas envie de dormir seul, seul à l’hôtel. Après, comme souvent… Bon après tu oublieras tout ce que je t’ai dit…

 ! Pourquoi ?

Parce que je te dévoile tous mes secrets [Monsieur sourit jusqu’aux oreilles] Tout du moins, j’en fais part à tes lecteurs, pas à toi.

D’accord.

Souvent je ne prévois pas ce que je vais faire, par contre j’ai des idées qui me traversent l’esprit et souvent j’essaie d’avoir l’introduction, et donc ce jour-là j’avais prévu un peu comment j’allais te recevoir. Toi, masquée et offerte, j’avais imaginé la situation si elle se déroulait comme je l’avais souhaitée et je savais que j’allais te faire rentrer, te faire mariner, que je te tournerai autour comme si je t’inspectais. Il y avait toute une espèce de mise en scène, et puis après j’avais quelques accessoires, mais je n’avais pas idée de comment allait tourner le reste de la séance. C’était très sympa. Une vraie découverte. J’ai aimé l’odeur de ta peau, la manière que tu avais de t’offrir à un inconnu. Car c’est aussi le côté psychologique des choses qui me plaît, et donc de savoir que dans l’absolu tu arrives à avoir du pouvoir sur une personne que tu n’as jamais rencontré, avec qui tu as parlé une fois ou deux au téléphone de manière fugace, avec qui tu as juste échangé des messages virtuels. C’est juste des mots sur un écran. Pourtant de savoir qu’au bout du compte cette personne va être là, derrière la porte, prête à ce que tu la possède physiquement et donc bien évidemment avant toute chose intellectuellement : c’est très excitant ! En tout cas moi ça fait franchement partie de mon plaisir.

     6. Quelle-est pour vous votre plus belle séance ?

La plus belle, je ne sais pas. Ce n’est peut-être pas la plus belle, mais j’ai en tête différents moments dans différentes séances. Je ne sais pas si je peux dire que j’ai en tête la « plus belle de mes séances », je peux seulement dire qu’il y a des images qui me marquent et qui me restent en tête.

La plus mémorable alors ?

Ce qui est un peu particulier il faut reconnaître c’est qu’il y a le blog et il y des choses que je revois. Alors que si finalement on avait une relation sans le blog, ce ne serait pas pareil. Un jour au bout d’un an, un an et demi tu te dis « Tiens je me souviens très bien de ça », il s’agit d’un moment que tu as retenu. Tandis que là, j’ai de très bons souvenir de la séance ou tu étais sur ton canapé, ou je t’ai claqué le cul. Tu étais en tailleur. Nous avions fait de très belles photos. Et c’est peut-être l’un qui alimente l’autre car j’en ai un très bon souvenir. C’est aussi la première fois ou tu as rompu de mémoire. Nous étions dans un cas de figure très pervers et moi j’étais hyper excité, je me souviens, c’était à la cravache. Dans mon souvenir je t’avais cravaché le cul puis je te sodomisais, encore et encore. C’était hyper excitant. Parfois je me mettais à côté de toi et tu étais en train de pleurer. Et en même temps je voyais bien que tu étais complètement partie. C’était assez tôt dans notre relation cette séance-là, cela devait être notre troisième ou quatrième séance je crois. Ou peut-être au bout de trois mois, c’est ancien aujourd’hui. En plus ce tailleur t’allait super bien, tu avais ce côté un peu scolaire, la culotte blanche, tu vois je m’en souviens parfaitement de ce moment-là.

J’ai beaucoup aimé aussi cette séance dernière à l’hôtel de Metz ou nous avons fait de la cravache. La séance ou nous avons fait la bande audio. C’est un peu l’effet pervers du concept : de savoir que tout était enregistré nous étions dans un espèce de jeu de rôle qui était je trouve beaucoup plus accentué que d’habitude et finalement cela a amené cette petite distance que l’on perd dans certaines séances parce que on est en plein dedans puis on éclate de rire, on dit des conneries, etc. Mais là comme c’était sérieux, on est resté tous les deux dans le jeu. A un moment de toute façon tu es dedans, tu ne joues pas, on peut le dire, on est complètement pris par l’émotion. On s’est peut-être moins permis des choses en voulant faire bien et ça a donné quelque chose de très chaud. On était vraiment extrêmes dans ce qu’on a fait, c’était tendu, ça m’a fait un effet bœuf.

Après il y a des images que j’aime bien, je me souviens d’une fois ou je t’ai attaché à ton escalier, avec la laisse, c’était au début ou tu as eu le collier je crois. Nous n’avions pas fait une séance mémorable mais elle me laisse une belle image.

Finalement ce ne sont pas les rencontres avec les gens qui m’ont le plus marqué. C’est assez drôle parce que l’on court parfois après, mais pourtant…

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