L’art de la fessée

Après la fellation, qui fait partie des pratiques que j’aime le plus, puis un article que je considère presque comme le préambule de celui-ci au sujet de mon cul, je vous livre aujourd’hui un article sur la fessée.

Voir se poser avec force sur mon cul charnu la main puissante qui domine est un plaisir que je ne boude pas. Toute la douleur qui s’applique à mes fesses m’est particulièrement érotique et stimulante. La fessée est donc quelque chose qui m’excite énormément.

Certains kinky en ont carrément fait un fétiche, tant cela est pour eux puissamment érotique et satisfaisant.

Le peau à peau

Ce rapport charnel entre le fesseur et le/la fessé.e permet une certaine proximité. Cette proximité est du registre de l’intime, celui qui alimente un certain lien, qu’il soit éphémère ou beaucoup plus profond.

(Pour l’instant, j’ai un souci technique pour intéger la vidéo, alors, si vous souhaitez la lire, cliquez sur le lien url qui est écrit sur l’écran gris ci-dessous, vous serez redirigé vers la vidéo, qui, je le précise, ne comporte pas de son 😉 )

C’est le fait de frapper, avec envie, mais aussi de caresser parfois entre deux. S’imprégner de la chaleur qu’il se dégage de la peau, caresser les zébrures, ressentir les boursouflures.

Acte hautement érotique

Parfois préparée, parfois spontanée, la fessée peut prendre une charge émotionnelle différente. Elle peut véhiculer tellement de choses pour celui qui, sapiosexuel, est sensible à tout ça.

Il existe finalement des dizaines de fessées différentes. La fessée purement sexuelle, que l’on donne dans un élan brutal en plein coït, la fessée punition, qui est soit très sérieuse soit plus légère. La fessée sage et la mordante, qui réchauffe le donneur tout autant que le receveur. Chacune apporte une excitation différente. Tantôt humiliation, infantilisation, tantôt récompense, érotisée ou non.

Histoire personnelle

J’ai toujours beaucoup aimé me faire fesser. Parfois de façon très légère et parfois beaucoup plus grave. J’ai été fessée de nombreuses façons possibles, et quelques-unes ont été mémorables pour moi. J’ai le souvenir par exemple d’avoir été fessée jusqu’au sang lors d’une retrouvaille bucolique le long d’un chemin de forêt un après midi d’été.

Ce fut sur une longue période et sans temps de répit. C’était fort, puissant. Ma chatte non loin s’humidifiait un peu plus à chacun des coups portés. Sur le plan masochiste, je dépassais chaque instant un stade supplémentaire dans ma capacité à accepter, recevoir et apprécier la douleur.

Psychologiquement, je pense que grâce à mon masochisme, j’arrive à rendre l’acte érotique, et à en puiser beaucoup de plaisir à la fois cérébral et sexuel. C’est aussi une façon d’être utilisée et réprimée en soumise et dégradée honteusement. L’excitation peut même naître rien qu’en préambule ; lorsqu’il faut descendre la culotte, pour se préparer à offrir son cul en martyr. Pardonner ses pêchés vicieux, allongée sur les jambes de son Maître représente une image qui m’est très agréable, très réductrice et infantilisante. J’aime particulièrement ça.

Pas toujours de l’ordre du BDSM

Aussi, si j’en parle de façon très poussée, la fessée n’est pas nécessairement un acte extrême et BDSM. Dans la sphère vanille, c’est tout à fait possible. Selon moi, une fessée sage de temps à autre ne permet pas de révéler en soi son réel penchant pour le BDSM. Fesser ne vous rend pas sadique tout comme être fessé masochiste.

Pour conclure je n’aurais donc pas meilleur conseil : Osez la fessée !

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