Triolisme
Note : N’ayant pas l’autorisation de la part de la seconde demoiselle pour poster les photo d’elle pendant cette séance, vous ne trouverez dans cet article que les photos ou elle ne figure pas.
Impatiente je l’étais, terriblement ! Je pose au pied du bureau de la réception mes deux gros sacs lourds très chargés. « Vous connaissez les lieux ? » Oui pas de soucis ! Je les connais très bien, j’y ai déjà vécu l’an dernier une superbe séance à quatre. Voilà d’ailleurs pourquoi aujourd’hui, j’ai décidé de réserver ici pour vivre cette séance si particulière.
Il y a un vernissage au rez-de-chaussée. Le couloir est bondé de monde, flute à la main devant des tableaux de peintres, contemplatif. Je traverse donc, les mains chargées et la badine dépassant du sac. Je souris jusqu’aux oreilles et les gens autour de moi scrutent mon regard malin et espiègle, les femmes sont béates et intriguées, les hommes me sourient. J’adore ces petits instants secrets capturés au hasard, cet échange hormonal entre moi et le monde qui m’entoure, plus le temps passe et plus j’en joue avec amusement.
Je monte les somptueux et gigantesques escaliers de marbre, ornés de fer forgé et je me dirige dans un couloir sombre aux murs de pierre et aux tapis rouges vifs. Je frétille de l’intérieur. J’ai hâte que tout le monde soit là, et cela ne saurait tarder.
Je prends mes aises et m’installe, je sors tous mes jouets et m’habille en circonstance. J’attends patiemment que mon Maître me rejoigne, avant de recevoir notre hôte. Il arrive et nous discutons un instant, j’essaie de détourner l’attention de mon Maître qui semble plutôt concentré. J’essaie de l’exciter autant que je le peux. Ce sont des choses qui marchent toujours relativement bien entre nous. Je lui présente ma chatte innocemment nue sous ma jupe de cuir ce qui le fait sourire, il s’approche pour y goûter un peu, et j’adore ça. Je frémis et me dandine. Nous sommes très impatients tous les deux.
Nous partageons quelques craintes au sujet de notre invitée mais nous sommes plus que positifs. Mon Maître et moi-même avons le vif espoir de passer une excellente nuit et de lui laisser un souvenir délicieux de cette soirée tous les trois. En ce qui me concerne j’entends bien faire mon maximum pour ravir cette demoiselle.
Il est l’heure lorsque je file dans la salle de bain pour laisser Monsieur accueillir seul celle que nous appellerons Justine. Je les entends tous les deux se chuchoter quelques mots. Sa voix est douce, féminine. Mon Maître l’accompagne au centre de la pièce comme prévu et lui bande les yeux. Il vient ensuite me chercher quelques minutes plus tard.
Tout comme cela s’était passé lors de l’une de nos précédentes rencontres libertines, je découvrais cette demoiselle silencieuse, masquée et offerte. Je dessine ses seins énormes et songe déjà à son clitoris proéminant. Je suis mordue d’impatience alors je me contiens. Nous l’exploitons comme un jouet, même si j’ai du mal de ne pas la considérer, simple question de compassion féminine.
Justine frémis elle aussi, je la sens tremblante et tendue. J’aimerais lui dire de me faire confiance pour qu’elle s’abandonne à moi davantage. J’engage là un long travail de mise en confiance, je la souhaite offerte et détendue. Il semble y avoir dans son esprit un sentiment de rivalité entre elle et moi, Monsieur me l’a confié, alors je m’attacherais à lui laisser la plus grande place possible auprès de mon Maître, je souhaite qu’elle s’ouvre à nous, qu’elle s’ouvre à moi, et qu’elle reste ouverte à Monsieur. Me concernant, j’ai surtout l’appétit charnel de son corps et l’envie inconsciente d’en faire une amie proche et fidèle. Je me ferais donc rassurante au possible, attentive et attentionnée pour de beaux yeux que je n’aurai eu le droit que d’imaginer cette nuit-là.
Je dénude petit à petit son corps de rousse et découvre progressivement les parcelles de sa peau blanche aux quelques pigments de rousseur. Sa peau est douce, l’excitation monte en elle je le vois bien, même si je ressens tout de même toujours l’angoisse sur son visage fermé.
Elle est habillée sobrement, porte des petites bottines noires à talons, des collants opaques, une jupe et un chemisier. Ses cheveux fins, mi longs ont été soigneusement attachés en deux petites couettes derrière ses oreilles. Je devine et suppose son regard de feu et passe mes doigts sur son visage. Justine semble s’apprivoiser tout doucement sous mes caresses. J’aime cette espèce de challenge qu’elle me propose et je relève le défi de la conduire jusqu’à moi. Sa bouche aux lèvres d’un rose naturel est pulpeuse, me captive un peu plus à chaque minute qui passe. Je ne m’y risque pas trop pour le moment, je ne souhaite pas être trop brutale et invasive avec elle. Je prends la température de son corps, de son âme. Mes doigts se glissent entre ses cuisses et je sens la respiration de Justine se faire de plus en plus haletante. J’aime beaucoup cela !
Nous avançons petit à petit et la séance bat son plein. Je suis follement excitée mais je prends le temps de savourer le spectacle visuel que cette demoiselle m’offre. Je la consomme des yeux et laisse mon Maître diriger la séance. Elle se fait créature et nous apprivoisons notre jouet, parfois je ressens le stress et la tension chez elle, plongée dans ses doutes, ses incertitudes, ses cris du corps sont de temps en temps en parfaite contradiction. Parfois mutique, parfois opposante, nous nous adaptons à ses désirs un peu plus qu’elle aux nôtres, mais il faut l’accepter et composer ainsi. Me concernant, j’ai assez de mal à considérer cette demoiselle comme un jouet, même si à sa place j’adorerais ça, le faire vivre de l’autre côté n’est pas si évident. J’aime communiquer avec elle, entendre le son de sa voix qui me répond. Elle m’appelle madame, c’est assez drôle, ça me fait sourire.
Nous lui faisons courber l’échine en posant ses deux mains sur le lit qui se trouve en face d’elle. Mon Maître s’empare d’un plug qu’il lui met sans attendre. Justine semble peiner et se soustraire, j’ai des difficultés à savoir s’il y a un problème ou non. Il me semble que oui mais elle ne dit pas un mot, mon Maître continue, mais je reste préoccupée. Je deviens le médiateur de ce couple et le positionnement que je prends ne me dérange absolument pas, je vais sans m’en rendre compte mettre mon savoir au service de ces deux personnes, mon Maître car je le connais parfaitement et Justine simplement parce que c’est une femme soumise elle aussi.
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Elle s’allonge sur le lit et je découvre là son intimité la plus belle, son clitoris est fabuleux, gonflé et humide, très gros. C’est un véritable plaisir de découvrir si belle anatomie et d’en jouer sans aucune limite. Je la caresse, je la branle et je la doigte. Je savoure l’ondulation lente et langoureuse de ses hanches à chacune de mes caresses. C’est divin ! Mes doigts s’attardent sur son gros bouton et j’aime à en comprendre les petites subtilités, j’essaie de voir ce qui lui fait le plus de bien et j’accentue mes connaissances à son sujet. D’une main sur sa fesse, ses doigts viennent rencontrer les miens, et ce contact chaleureux me réconforte. Justine adore ce que je lui fais et j’en suis vraiment ravie.
Se forme entre nous deux un contact de plus en plus rapproché, une espèce d’intimité bienveillante qui l’a mis plus à l’aise. Je n’ai pas envie qu’elle me considère comme l’une de ses rivales vis-à-vis de mon Maître, même si les femmes sont malheureusement presque toutes ainsi faites. Faire la part des choses n’est pas toujours donné à tous, et je comprends que Justine ne veuille pas partager cet homme avec moi, elle n’a pas idée de qui je suis pour lui. Mon Maître l’a décidé ainsi.
Nous inversons les rôles ensuite, c’est à Justine de me découvrir. Toujours les yeux bandés, elle installe sa tête entre mes cuisses, les genoux sur la moquette au pied du lit. Je la laisse me caresser, me doigter, me sucer et j’adore ça ! Nous jouons ainsi de longues minutes et je jouis à de nombreuses reprises.
Nous marquons une petite pause autour d’une flûte de champagne. Je laisse mon Maître et Justine construire ensemble leur bulle de confort, et tâche de prendre parfois les distances nécessaires pour cultiver leur complicité, ne jamais être de trop.
Lorsque Monsieur commence à nous entreprendre toutes les deux plus sérieusement, voilà qui me fait vibrer davantage. Sa domination et son autorité sur moi contraste avec la douceur et l’attention de notre belle et le mélange me transporte. Je la supplie dans un soupir de m’embrasser encore lorsque mon Maître me fait jouir, et c’est divinement bon. Monsieur m’essaie au bâillon boule et aux baguettes chinoises pour pincer mes tétons tandis que Justine s’attarde avec le wand sur mon clito fièrement dressé tout en pénétrant avec un vibro mon con tout autant mouillé. Lorsque Monsieur demande à cette belle gourmande s’il doit continuer ou s’arrêter, Mademoiselle en réclame encore et le jeu devient sans fin. C’est assez dingue et addictif. Tant que nos trois corps suivent, la séance continue, elle s’éternise. Pour ma part, j’aimerais qu’elle ne s’arrête jamais. Malgré tout, le temps passe et mon corps s’épuise devant autant de jouissance. Lors d’un entre-deux, très tard dans la nuit, je m’endors avec Justine dans les bras…
Notre belle se sera éclipsée dans la nuit pour regagner ses appartements. Je garde de cette séance un moment formidable. J’aurais aimé en revivre d’autres mais nos lendemains restent incertains. Car plus nous sommes et plus il est difficile de partager les avis, les ressenti. Quoi qu’il en soit, j’ai passé une soirée hors du commun, hors du temps, hors de tout et dieu que ça fait du bien. Je suis prête à me damner pour revivre ce genre de nuit à trois avec mon Maître et d’aussi douces féminités.